|
|
|
Jesse Eisenberg : Bobby ||| Kristen Stewart : Vonnie ||| Blake Lively : Veronica, la femme de Bobby ||| Jeannie Berlin : Rose, la mère de Bobby ||| Steve Carell : Phil, l'oncle de Bobby, prestigieux agent de stars ||| Parker Posey : Rad Taylor ||| Corey Stoll : Ben, le frère mafieux de Bobby ||| Ken Stott : Marty, le père de Bobby ||| Anna Camp : Candy ||| Paul Schneider : Steve ||| Sheryl Lee : Karen Stern ||| Tony Sirico : Vito ||| Stephen Kunken : Leonard, le beau-frère communiste de Bobby ||| Sari Lennick : Evelyne, la sœur de Bobby, épouse de Leonard ||| Max Adler : Walt ||| Don Stark : Sol ||| Gregg Binkley : Mike ||| Anthony DiMaria : Howard ||| Steve Rosen : Louis ||| Woody Allen : le narrateur |
443 lectures |
|||||||
Café Society |
Retour à Woody Allen |
|||||||
Café Society |
||||||||
Bobby, jeune juif new-yorkais, espère que son oncle Phil, un très puissant imprésario, l’introduira dans l’industrie du cinéma. Mais une fois à Hollywood, Phil le néglige et le confie aux bons soins de sa secrétaire Vonnie dont Bobby tombe presque aussitôt amoureux. Mais la vie est ainsi faite que Vonnie est la maîtresse de Phil… et qu’au moment du choix elle opte pour Phil. … De retour à New York, Bobby prend la direction de la boite de nuit que possède son frère, un gangster redoutable. L’endroit devient très vite à la mode et accueille politiques et stars, financiers et mafieux. Et la vie continue, Bobby se marie… Mais subitement le passé resurgit : Vonnie franchit la porte du night-club au bras de son mari. |
||||||||
Quelques mots sur |
||||||||
La photographie moirée est splendide ; les décors somptueusement justes ; les costumes délicieusement années 30 ; les mouvements de caméra d’une douce fluidité… Que voilà un film élégant, un film aussi élégant que le jazz qui le rythme ou la voix off de Woody qui le narre. Raffiné, comme le sont les oppositions entre Hollywood et le Bronx, la religion et la politique, les gangsters et la haute société. Racé, comme les jeux de mots et les boutades, le jeu de Jesse Eisenberg qui s’inspire d’un Woody Allen aux accents de Hugh Grant. Gracieux comme les portes qui ne claquent pas autour de ce triangle amoureux ayant l’amour passionnel et la tendresse amoureuse en son barycentre. Autant de qualités qui risquent de masquer l’objet du film, celui que tente de cerner la caméra du réalisateur : le temps, celui qui passe, celui où s’empilent des choix irréversibles, des choix qui façonnent le futur d'amers regrets indéfinissables. A la différence des stars de cinéma qui incarnent une multitude de personnages ayant chacun une vie différente, Bobby n’a qu’une vie et le soir du Premier de l'an il est très loin de son amour d’antan, car la vie n’est pas une bobine de film que l’on peut rembobiner. |
|