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| Emma Stone : Sophie Baker ||| Colin Firth : Stanley Crawford ||| Marcia Gay Harden: Mrs. Baker, mère et impresario de Sophie ||| Jacki Weaver : Grace Catledge (la mère) ||| Hamish Linklater : Brice Catledge (le fils) ||| Erica Leerhsen : Caroline (la fille) ||| Simon McBurney : Howard Burkan ||| Eileen Atkins : Tante Vanessa ||| Catherine McCormack : Olivia, fiancée de Stanley ||| Jeremy Shamos : George, psychiatre, mari de Caroline ||| Ute Lemper : chanteuse de cabaret à Berlin ||| Lionel Abelanski : le médecin |
407 lectures |
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Magic in the Moonlight |
 Retour à Woody Allen |
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Magic in the Moonlight |
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| Le grand prestidigitateur Wei Ling Soo, de son vrai nom Stanley Crawford, accepte d’accompagner son vieil ami, magicien comme lui, Howard Burkan, aux séances de spiritisme qu’anime le médium Sophie Baker. Pour lui, aucun doute n’est permis, il s’agit d’une arnaqueuse appâtée par la fortune de la riche famille Catledge qui la reçoit dans sa luxueuse villa de la Côte d'Azur. Mais il déchante rapidement. Et si la charmante Sophie était un véritable médium ? |
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Quelques mots sur |
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| Woody Allen poursuit son tour des magiciens, après le bénéfique Dr Wang (1), l’inconscient Shandu (2) et le maladroit Splendini, place à l’imbu rationnel Wei Ling Soo. Et si certaines personnes étaient douées d’un sixième sens ? Et si celui-ci leur permettait d’ouvrir une porte vers un monde invisible ? Autant de questions qui supposent que ce monde existe… que le ciel ne soit pas vide. Alors, l’Homme romprait avec le vertige de la finitude puisque l’aventure de la conscience se poursuivrait dans cet ailleurs dont certains témoignent. Un instant, dans la douce lumière du sud de la France, pris dans le tourbillon de fêtes dignes d’un Gatsby au temps de sa magnificence (Images 7-8), Stanley Crawford se laisse convaincre, tel le poisson rouge inconscient de l'eau de son bocal. Et la quiétude l’irradie au détour d’une prière… Mais il n’y a qu’au cinéma que l’acteur peut descendre de l’écran, car tout n’y est qu’affaire d’illusion… de la magie du cinéma. Par contre, dans la vie réelle tout ne serait que filouteries, sous le soleil (Images 5-6) ou sous la pluie (Image 1), en bord de mer (Image 3) ou sous les tonnelles (Image 2)… Tout, excepté l’amour, qui tel le joueur de billard donnant l’impulsion à la boule, frappe les êtres et dessine leur trajectoire en donnant sens à leur vie. 1- Alice 2- New York Stories 3- Scoop |
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