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To Rome with Love |
Retour à Woody Allen |
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To Rome with Love |
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1. Un architecte américain de passage à Rome avec sa femme se rend sur les lieux de sa jeunesse. Il rencontre Jack, un jeune étudiant en architecture, qui vit en couple. Monica une amie de la compagne de Jack « débarque » quasi à l’improviste. Et Jack tombe amoureux de Monica... (Images 5-8) 2. Un vieux metteur en scène d'opéra, Jerry, « débarque » à Rome avec sa femme. Ils viennent rendre visite à leur fille qui doit épouser un avocat « de gauche ». Jerry découvre que le père du fiancé de sa fille possède un talent lyrique hors pair… Sous sa douche. (Images 1-6) 3. Le hasard sépare un jeune couple de provinciaux en visite à Rome. La femme se perd en ville et tombe dans les bras d'un acteur célèbre ; l'homme se retrouve dans ceux d'une call-girl qui s'est trompée de chambre… (Images 3-7) 4. Un modeste employé sans histoires est propulsé au faîte de la renommée du jour au lendemain, sans comprendre pourquoi… (Images 2-4) |
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Quelques mots sur |
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Pour sa sixième escale européenne, Woody Allen offre à ses fans un film labyrinthique tant d’un point de vue géographique, que narratif et temporelle. Dans l’un des sketchs, car il s’agit d’un film à sketchs, quatre exactement, emmêlés les uns aux autres de par l’effet trompeur du montage, la protagoniste, partie en quête d’un coiffeur, se perd dans les rues de Rome au moment où une call-girl se perd dans les couloirs d’un hôtel. Dans un autre segment, un architecte américain peine à localiser la rue du Trastevere où il vécut une vingtaine d’années plus tôt. Quant à Leopoldo, modeste employé anonyme, s’il ne s’égare pas dans un dédale de ruelles, il n’en est pas moins désorienté par la gloire subite et inexplicable qui l’attend au seuil de sa demeure, tout comme l’est le jeune étudiant qui se fourvoie lorsqu’apparait l’amie de sa compagne. Chacun se perd et s’égare, emporté par les « Love Streams » multiformes qui ravinent les rues ensoleillées de Rome. Tous, sauf ce croque-mort dont l’exceptionnel talent lyrique s’évapore s’il s’éloigne de sa douche… Mais ce ne sont pas que les protagonistes qui s’embourbent dans cet écheveau sur lequel veille un rutilant agent de la circulation. Le spectateur se laisse lui aussi désorienter par d’adroites contractions du temps qui égalisent toutes les durées et concilient les divers segments dans une fausse simultanéité. Si les égarements sentimentaux du jeune couple de provinciaux ne durent pas plus d’une demi-journée, ceux du jeune étudiant en architecture courent sur plusieurs jours et si la renommée de Leopoldo est éphémère, elle ne se réduit pas à un jour. Quant à Jerry, il nécessite plusieurs semaines pour mener à bien son projet et propulser le père de son futur gendre sur les sentiers de la gloire. Les repères sont flous, car chacun rêve et dans le rêve la durée n’intervient pas. Qui n’a pas rêvé qu’une Penélope Cruz se trompait de chambre d’hôtel, que la recherche d’un salon de coiffure se conclurait dans les bras d’un acteur célèbre et adulé ? Qui n’a pas été troublé par la venue d’une charmante inconnue ? Qui n’a pas rêvé de gloire ou imaginé être un immense chanteur sous sa douche ? Qui n’a pas déchanté au sortir du songe ? Et si sous l’apparente désinvolture et bonne humeur, Woody Allen avait dissimulé l’angoisse abyssale du réveil ? |
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