|
|
|
Woody Allen >> Miles Monroe ||| Diane Keaton >> Luna Schlosser ||| John Beck >> Erno Windt ||| Mary Gregory >> Dr. Melik ||| Don Keefer >> Dr. Tryon ||| John McLiam >> Dr. Aragon ||| Bartlett Robinson >> Dr. Orva ||| Chris Forbes >> Rainer Krebs ||| Mews Small >> Dr. Nero ||| Peter Hobbs >> Dr. Dean ||| Susan Miller >> Ellen Pogrebin ||| Spencer Milligan >> Jeb Hrmthmg ||| Stanley Ross >> Sears Swiggles |
225 lectures |
|||||||
Woody et les robots |
Retour à Woody Allen |
|||||||
Woody et les robots |
||||||||
En 1973, Miles Monroe, restaurateur dans la cuisine macrobiotique, a été congelé. En 2173, Les robots, inventés par des savants, contrôlent le monde. Miles est réveillé par un groupe d'opposants qui espère l’utiliser. Mais très vite il est repère par les milices et n’a pas d’autre choix que de se déguiser en robot pour échapper à ses poursuivants. |
||||||||
Quelques mots sur |
||||||||
Ce film fut un triomphe au box-office, et installe définitivement le réalisateur acteur dans la routine du succès. Routine qu’il brisera quelques années plus tard, en changeant de route et en délaissant définitivement le cinéma burlesque, sans pour autant abandonné la silhouette qui l'a fait et le fera. En 2173, le monde a bien changé, un dictateur exerce un pouvoir sans partage, des robots s’occupent des tâches domestiques, pendant qu’une police impitoyable pourchasse les opposants. Découvert par une équipe de rebelles scientifiques, Miles Monroe restaurateur macro- biotique, cryogénisé en 1973, est ramené à la vie. L’équipe s’active autour de lui, elle défait le papier aluminium dans lequel il est emballé… et comment croyez-vous qu’apparaît ce brave mangeur de légumes? Avec son éternelle paire de lunettes posée sur le nez. Et les gags vont s’enchaîner les uns à la suite des autres. Fuyant les forces de l’ordre tel James Bond dans une opération tonnerre, il est obligé de se déguiser en robot. Visage peint en blanc, sorte d’écho en négatif et lointain de « Jeunes et innocent », il devient le seul robot à lunette, danseur de claquettes et légèrement shooté à trop manipuler la boule de sa maîtresse, la très snob et peu poétesse, Luna Schlosser. Puis vient la scène de l’atelier de réparation des robots et toute l’esthétique du film bascule au temps des premiers burlesques, lorsque Charlot fuyait un colosse en uniforme. De Charlie Chaplin à aux terres de Brobdingnag, en passant par le théâtre d’ombres, le réalisateur nous convie à une loufoquerie, qui ne manque pas de romantisme, au beau milieu d’un décor de cartoon, aux relents d’Orange Mécanique, alors que les ordinateurs du futur parlent avec la même voix qu’en 2001, Odyssée de l’espace. |
|