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| Woody Allen >> Boris Grushenko ||| Diane Keaton >> Sonja ||| Georges Adet >> Old Nehamkin ||| Frank Adu >> Drill Sergeant ||| Edward Ardisson >> prêtre ||| Féodor Atkine >> Mikhail Grushenko ||| Yves Barsacq >> Rimsky >> Yves Barsaco ||| Lloyd Battista >> Don Francisco ||| Jack Berard >> General Lecoq ||| George Birt >> Docteur ||| Yves Brainville >> Andre ||| Gérard Buhr >> Serviteur >> as Gerard Buhr ||| Brian Coburn >> Dimitri Grushenko ||| Henri Coutet >> Minskov ||| Henry Czarniak >> Ivan Grushenko ||| Florian >> Oncle Nikolai ||| Jacqueline Fogt >> Ludmilla ||| Sol Frieder >> Leon Voskovec ||| Harold Gould >> Anton Inbedkov ||| Harry Hankin >> Oncle Sasha ||| Jessica Harper >> Natasha ||| Tony Jay >> Vladimir Maximovitch ||| Shimen Ruskin >> Borslov ||| James Tolkan >> Napoleon |
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Guerre et amour |
 Retour à Woody Allen |
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Guerre et amour |
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| Boris Grouchenko est amoureux de sa cousine Sonia, mais celle-ci préfère Ivan… Sur ces entrefaites les Français envahissent la Russie et Boris part en guerre. Pacifique il refuse de se battre. Malheureusement ce n’est pas lui qui décide. Et il est projeté par un canon au beau milieu de l'état-major français. De retour à Moscou, le héros séduit la comtesse Alexandrovna. Quant à Sonia, elle lui promet le mariage s’il survit à un duel. Boris et Sonia, enfin mari et femme, décident d’assassiner Napoléon. Malheureusement leur victime n’est qu’un sosie de l’empereur et Boris est condamné à mort. Alors qu’il attend son exécution, un ange lui rend visite |
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Quelques mots sur |
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| Voici donc la dernière clownerie de Woody Allen et son troisième film avec Diane Keaton. Mais ce film, réalisé sur le modèle des super productions internationales, n’échappe pas à une des règles qui ont fait et feront l’acteur : il est toujours chaussé des mêmes lunettes, ici anachroniques. A croire que son style ce sont ces lunettes… La référence à Guerre et Paix laisse probablement entrevoir ce que sera la suite de la carrière de metteur en scène : un écrivain de l’image, tourmenté par l’angoisse existentielle. Et c’est ce dernier élément que pose ce film, à la manière du maçon la dernière pierre, juste avant d’entrer en… cinéma. Car quel est le thème de ce film? La mort. Ne chantez pas la mort, chantait Leo Ferré… « Il est impossible de vivre sa propre mort objectivement et en même temps de chanter juste », et c’est pourtant ce que filme ici Woody Allen. Sous la forme d’un cercueil, d’une armada de cercueils, de sa figure allégorique, une faux à la main, de son départ à la guerre, des milliers de cadavres qui jonchent le champ de bataille, des moutons pris au piège de la bataille (1), de la mort du mari de Sonia, du vol de Boris dans les airs que conclut une explosion, du duel entre ce même Boris et le mari de la comtesse Alexandrovna, de la nouvelle apparition de la Camarde, de la fausse pendaison de Boris, du meurtre de l’empereur, et finalement du retour de la mort en compagnie du pauvre Boris . "Guerre Et Amour - Love And Death", les faits sont clairs les traducteurs se refusent à chanter la mort, même si elle est affublée d’un faux nez, d’une moustache et d’un bonnet de clown 1- Faut-il y voir une référence à la "Grève"? |
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