Woody Allen - Annie Hall - - sur le site RayonPolar


Annie Hall



Annie Hall -

1977
Woody Allen

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Annie Hall
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Retour à Woody Allen
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Annie Hall
Synopsis

A l'aube de ses quarante ans, Alvy Singer, incurable névrosé, obsédé par la précarité de l'univers, Kafka, le sexe, la mort et Le Chagrin et la pitié, se lance dans une introspection sur sa dernière rencontre, Annie Hall, qui vient de le quitter.

Quelques mots sur
Annie Hall





Annie Hall marque un tournant important dans la carrière de cinéaste. Avec ce film, il rompt définitivement avec son personnage burlesque pour endosser celui du juif angoissé qui parsème son discours de tirades comiques (1)
La construction du film est des plus audacieuses, sorte de sandwich cinématographique enserré dans deux tranches de présent où Alvy nous explique sa situation et nous présente sa première pièce de théâtre, qui n’est autre que ce que nous venons de voir : sa liaison, sa vie et sa rupture avec Annie Hall, une jeune provinciale devenue une femme débordant de talent.
Mais l’originalité de ce film ne se résume pas au seul schéma narratif. Woody Allen fait preuve d’une inventivité et d’une hardiesse avant-gardiste. Il n’hésite pas à intercaler des scènes de dessin animé (2), des apartés (3), des incrustations de son enfance (4), les flash-back qui mettent en scène sa première femme (5), des apparitions fantomatiques (6). Il recourt aux sous-titrages pour nous informer des pensées des acteurs (7), au split-screen pour nous montrer des lieux distincts (8)
Quant au propos du film, il en resterait, une trentaine d’années plus tard, probablement peu sans cette forme originale. Comme souvent Woody Allen fait appel à des éléments biographiques pour construire son scénario : son passé de comique new-yorkais, son amour du cinéma, ses névroses obsessionnelles, les femmes, le sexe, l'antisémitisme, la psychanalyse et sa longue liaison avec Diane Keaton (9) et de leur séparation.

Quoi qu’il en soit ce film obtint l’Oscar du meilleur film, du meilleur metteur en scène (Allen), du meilleur scénario (Allen et Brickman) et de la meilleure actrice (Keaton) en 1977


1- Et ce film n’en manque pas
. "Je n'appartiendrais jamais à un club qui m'accepterait pour membre." (Alvy)
. "Désolé mais moi, il faut que je vois un film du début à la fin, parce que.... parce que je suis anal (Alvy)...
. "Ils se sont probablement rencontrés en répondant à une annonce du New York Review of Books. Trentenaire éduqué souhaite rencontrer femme intéressée par Mozart, Joyce et la sodomie." (Alvy)
. "Hey ! Ne dénigre pas la masturbation ! C'est faire l'amour avec quelqu'un que j'aime..."

2- . Après une dispute avec Annie, nous découvrons Alvy aux prises avec la méchante Reine façon Blanche-Neige

3- Ils sont fréquents, mais le plus marquant est celui au cinéma alors qu’Alvy et Annie font la queue et que derrière eux un spectateur pérore.

4- Alvy (adulte) s’assoit au fond de la classe qu’il fréquentait à six ans et ses anciens camarades (enfants) disent ce qu’ils sont devenus : Président d'une compagnie de plomberie, vendeur de calottes, accro à l'héroïne avant de passer à la méthadone, fille spécialisée dans le cuir...

5- La plus part de ces scènes a été coupée au montage, afin de recentrer le film

6- Alors qu’Alvy s’apprête à faire l’amour à Annie celle-ci se dédouble et va s'asseoir à côté aux pieds du lit. Alvy entame une discussion avec elle - sous une lumière rouge- d’où il ressortira qu’elle ne peut pas faire l’amour si elle n’a pas fumé…

7- Annie et Alvy viennent de se rencontrer au tennis. Ils prennent un verre sur la terrasse de l'appartement d’Annie leur dialogue convenu et plein de clichés se double de leurs pensées sous-titrées

8- Alvy et Annie sont chacun chez leur psychiatre…

9- Diane Keaton, de son vrai nom Diane Hall

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