Woody Allen - Stardust Memories - - sur le site RayonPolar


Stardust Memories



Stardust Memories -

1980
Woody Allen

Woody Allen >> Sandy Bates ||| Charlotte Rampling >> Dorrie ||| Jessica Harper >> Daisy ||| Marie-Christine Barrault >> Isobel ||| Tony Roberts >> Tony ||| Daniel Stern >> Acteur ||| Amy Wright >> Shelley ||| Helen Hanft >> Vivian Orkin ||| John Rothman >> Jack Abel ||| Bob Maroff >> Jerry Abraham ||| Gabrielle Strasun >> Charlotte Ames ||| David Lipman >> George ||| Robert Munk >> Boy Sandy ||| Jaqui Safra >> Sam ||| Sharon Stone >> fille dans un train
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Stardust Memories
En Images

Retour à Woody Allen
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Stardust Memories
Synopsis

Sandy Bates, cinéaste qui doit son succès au comique refuse de continuer dans cette voie. Il vient d’ailleurs d’achever un film que c’est producteurs qualifient d’épouvantable.
C’est à ce moment-là qu’un festival consacré à son œuvre est organisé. Il doit s’y rendre, mais la perspective lui déplaît… Ce déplacement va lui permettre de faire le point sur son œuvre et ses désirs

Quelques mots sur
Stardust Memories





L’histoire de Sandy Bates, cinéaste à succès de fiction, semble calquée sur la biographie artistique de Woody Allen. Et elle l’est certainement. Tous les deux doivent leur renom au cinéma comique, tous les deux ne rencontrent qu’hostilité depuis leur rupture avec celui-ci.
Partant de là, certains critiques ont parlé de film manifeste. Ils n’ont probablement par tord tant il est vrai, qu’au travers de ce film, le réalisateur déroule un certain nombre de ces conceptions sur le cinéma.
Conceptions faites d’hommages à d’autres cinéastes, ici au cinéma italien. Comment ne pas penser à celui-ci en voyant la scène d’ouverture, lorsque Sandy Bates descend du train et suit la foule des voyageurs qui s’avancent vers un tas d’ordures (1)? Chacun aura noté la référence explicite au « Voleur de bicyclette » de Vittorio de Sica et à « Roma » de Fellini dont Woody Allen s’inspire lorsqu’il apparaît déguisé en ecclésiastique pendant que des religieuses dansent sur scène (2).
Conception du cinéma faite aussi de cynisme.
« Bates - Je regarde le monde, et je ne vois que la souffrance humaine.
Un producteur - La souffrance humaine ne fait pas vendre des billets à Kansas City. »
« Bates : Si j'avais été un indien apache... vu que ces gars-là n'ont pas besoin de comédiens... je serais au chômage. (…) si j'étais né en Pologne ou à Berlin, je serais un abat-jour, pas vrai? »
Conception faite enfin d’une certaine façon de raconter visuellement une fiction.
Le début du film est un film, la suite est constituée d’un enchaînement de flash-back qui s’entrechoquent jusqu’à faire perdre la notion du présent, du passé et du futur, les trois instants du cinéma, au profit de scènes imaginaires ayant valeur de vérité. Le summum de la désorientation temporelle est atteint lorsque Sandy Bates assiste à l’hommage posthume qui lui est rendu et se prête même au jeu de la conférence.
Au final le film est un film que voyaient les acteurs du film qui n’était en fait que les spectateurs d’eux même … tout comme nous… qui ne sommes peut-être que les acteurs d’un film que personne ne voit.

1- On retrouve dans cette scène d’ouverture des éléments semblables aux premières images de 8 ½ de Fellini. Dans 8 1/2, un automobiliste est pris dans un embouteillage. Il tente de sortir de la voiture, mais les portières refusent de s’ouvrir. Il tape contre les vitres… autour de lui les gens le regarde sans bouger. Finalement, il réussit à s’extraire de l’automobile par une fenêtre et s’envole dans les cieux. Nous le découvrons quelque image plus loin attaché à une ficelle tel un cerf-volant. Dans « Stardust Memories » c’est un voyageur qui se retrouve enfermé dans un train et qui tente de s’en échapper, mais les portières refusent de s’ouvrir. Il tape contre les vitres pendant que les autres voyageurs l’observent (…) un peu plus tard, il découvre une ficelle, mais ne sait qu’en faire…

2- Woody Allen semble avoir glissé d’autres clins d’œil dans ce film, comme par exemple, King Kong, Marilyne Monroe -juste avant de faire un tour de magie, une jeune femme pose ses lèvres sur le pare-brise de la voiture où elle est « enfermée »- Bergman -dans le train la camera cadre une main posée sur une vitre, à la manière de «Persona»

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