Woody Allen - Radio Days - - sur le site RayonPolar


Radio Days



Radio Days -

1987
Woody Allen

Mike Starr >> Burglar ||| Paul Herman >> Burglar ||| Don Pardo >> "Guess That Tune" Host ||| Martin Rosenblatt >> Mr. Needleman ||| Helen Miller >> Mrs. Needleman ||| Danielle Ferland >> Child Star ||| Julie Kavner >> mère ||| Julie Kurnitz >> Irene ||| David Warrilow >> Roger ||| Seth Green >> Joe ||| Michael Tucker >> père ||| Josh Mostel >> Abe ||| Renée Lippin >> Tante Ceil ||| William Magerman >> Grandpère ||| Leah Carrey >> Grandmère ||| Joy Newman >> Ruthie ||| Hy Anzell >> Mr. Waldbaum ||| Judith Malina >> Mrs. Waldbaum ||| Dianne Wiest >> Bea ||| Fletcher Farrow Previn >> Andrew ||| Oliver Block >> Nick ||| Maurice Toueg >> Dave ||| Sal Tuminello >> Burt ||| Rebecca Nickels >> Evelyn Goorwitz ||| David Mosberg >> Arnold ||| Ross Morgenstern >> Ross
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Radio Days
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Retour à Woody Allen
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Radio Days
Synopsis

A la veille de la seconde guerre mondiale la vie d’une multitude d’Américains s’organisait autour de la radio…
Deux cambrioleurs participent à un jeu radiophonique… Ils gagnent, le lendemain les cambriolés voient arriver les lots.
L'oncle Abe ne manque pas une chronique sportive, tante Cecil rit du ventriloque radiophonique, tante Bea rêve du Prince Charmant en écoutant des chansons sentimentales…
Souvenirs, souvenirs…
Orson Welles annonçait l'arrivée des Martiens
Et Joe se passionnait pour le Vengeur Masqué, tout en vivant ses premiers émois

Quelques mots sur
Radio Days





La voix off du réalisateur évoque les souvenirs de son enfance passée dans le quartier de Rockaway. Souvenirs qui se confondent avec ceux de la radio autour de laquelle s’organisait la vie. Joe - le narrateur - dans un long flash-back en forme d’Amarcord (1) qui court de 1938 à 1944, nous raconte ses souvenirs (2).
Film sur la nostalgie, « Radio days » est, comme quelques autres films du réalisateur, un travail de restitution des décors et des ambiances de la fin des années 30 dans un quartier de New York en front de mer.
Et comme les souvenirs qui sont faits de flash, d’erreurs, d’exagérations, d’anecdotes, d’histoires rapportées ou vécues, le film est une succession de scènes à la tonalité mélangée, où l’humour côtoie le romantisme et le pathétique.

Autour de la table, on se dispute au sujet de tout et souvent pour n’importe quoi.
Parfois au sujet des océans :
« Ne me dis pas que tu trouves que l'Atlantique est un plus bel océan que le Pacifique! C'est le Pacifique qui est le plus beau. »
Parfois au sujet de problèmes essentiels :
« - Je devrais jeûner pour expier mes péchés? C'est quoi, mes péchés? A qui j'ai fait du tort? Le seul péché est l'exploitation du travailleur par les patrons. (…) Il ne s'agit pas d'un problème entre l'homme et un être suprême imaginaire. Il s'agit d'un problème entre l'homme et les propriétaires... de 90 %des richesses de l'univers.
-Comment ça, un être suprême imaginaire? Tu ne crois pas en Dieu?
- La religion est l'opium du peuple.
- Abe, Dieu te punira.
- Non, Dieu ne s'intéresse pas à moi. »
Pendant ce temps, dans les cabarets à la mode, certaines rêvent d’un avenir meilleur tout en vendant des cigarettes. C’est le cas de Sally qui est prête à tout pour faire de la radio. A s’isoler sur le toit du night-club avec Roger, un présentateur célèbre; à pactiser avec un mafioso, mais il est vrai qu’il était né à une rue de celle où elle était née; ou à prendre des cours de diction.
Et le petit Joe? Où était-il? Dans les bras du « Vengeur Masqué », prêt à organiser une fausse quête pour le Fond National Juif afin d’acheter « les bagues du vengeur masqué et une crème glacée ». Mais aussi en train de surveiller le rivage, à la recherche d’un sous-marin allemand… Car la radio ne diffusait pas seulement des émissions variées, elle portait aussi les nouvelles du monde, les échos de la guerre lointaine.
Le sous-marin tant attendu, Joe l’aura vu, mais il n’aura pas vu que ce navire submersible. Il aura aussi entrevu sa future institutrice derrière sa fenêtre (3) et lorsqu’elle écrira son nom sur le tableau noir il n’aura qu’une pensée :
« - ça fait une impression merveilleuse... d'avoir une institutrice qu'on a vue danser nue... » (4)

Film sur la nostalgie des temps révolus où les voix faisaient l’imaginaire (5) ? Certes, mais aussi film sur la nostalgie des objets d’une époque, et qui ne sont, chaque fois, ni tout à fait les mêmes, ni tout à fait autres :
« Il y a ceux qui boivent du champagne... dans les night-clubs et ceux qui les écoutent boire du champagne à la radio. »

1- « Amarcord » signifie « Je me souviens ». La similitude entre ce film de Fellini et « Radio Days » ne se réduit peut-être pas au simple schéma narratif. D’autres éléments sont communs aux deux films, la place des enfants et leur éveil à la sexualité, le rôle des instituteurs, les disputes familiales d’où jaillit finalement une infinie tendresse, le contexte de guerre… « Amarcord » « Radio Days », faut-il voir dans la corpulence de la femme, qui en fin de film rejoint les noceurs sur la terrasse du cabaret, un clin d’œil à la buraliste fellinienne ?

2- Le souvenir le plus lointain qu’évoque Joe est l’adaptation radiophonique du roman de Herbert Wells, « la Guerre des Mondes » que réalisa Orson Welles.
30 octobre 1938, à la veille d'Halloween, à 8 heures du soir, la fiction débute… Les Martiens viennent de débarquer à proximité de Princeton et se dirigent vers New York en détruisant tout sur leur passage. Les nouveaux auditeurs qui rejoignent l’émission se laissent abuser par le ton et c’est la panique. Des milliers d’américains abandonnent leur maison et se lancent sur les routes pour tenter de fuir les martiens…

3- La scène où les enfants découvrent derrière une fenêtre une femme qui se déshabille en dansant semble tout droit venir de « Fenêtre sur cour » et l’on croit revoir « la petite danseuse que les hommes convoitent ».

4- Image peu banale dans la filmographie de Woody Allen. Lui dont un des principaux sujets est le sexe a rarement, pour ne pas dire jamais, déshabillé les actrices

5- On ne peut qu’être frappé par l’inadéquation entre le physique du speakeur qui interprète le « Vengeur Masqué » et sa voix

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