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Crimes et délits |
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Crimes et délits |
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Judah Rosenthal, ophtalmologue de renom, souhaite se débarrasser de sa maîtresse sans mettre en péril son couple et son renom. Il fait appel à son frère, un mafioso aux méthodes certaines. De son coté Cliff Stern, cinéaste passionné de philosophie, accepte de tourner un documentaire flatteur sur son beau-frère, présentateur de télé. Sur le tournage, il tombe amoureux de l’assistante réalisatrice Les choix de chacun ne seront pas couronnés du même succès |
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Quelques mots sur |
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Chacun fait ses choix… et Dieu n’a aucun pouvoir Deux types de personnages se font face dans ces histoires parallèles, au rapport tenu. D’un coté Judah (l’ophtalmologue) et Lester (personnalité de la télévision), de l’autre Cliff Stern et Ben (le rabbin). Entre ces deux, évoluent les personnages féminins : Dolorès Paley (la maîtresse) et Halley Reed (l’assistante réalisatrice). Et dieux semble particulièrement absent tant du scénario que de l’Histoire « - Tu as peur que si tu n’obéis pas aux règles Dieu te punira - Il ne me punira pas, il punit que les méchants - Oh oui comme Hitler... 6 millions de juifs brûlés et les nazis eux ils s’en tirent » tels sont les propos qu’échange une famille de juifs autour de la table au milieu du film, et tel semble être la morale qui se dégage de ce film. Judah l’homme qui a commandité un meurtre et que ronge le remords tout le long du film, connaîtra de nouveau le bonheur. Lester, imbu et prétentieux, triomphe en fin de parcours, comme toujours. Par contre, Ben, lui qui défendait l’idée que la vie sans repères religieux ne serait qu’un insupportable chaos, perd progressivement la vue. Quant à Cliff Stern, cinéaste raté qui accepte de travailler pour l’argent, il ne tirera aucun profit de son sursaut moral : il perd son travail, divorce et voit son amour partir aux bras d’un autre. Le bilan n’est pas meilleur du côté des personnages féminins : Dolorès Paley, la maîtresse répudiée est tout simplement assassinée; Halley Reed se défait de ses idéaux et épouse Lester. Reste le personnage du frère de Judah, le mafioso. Ses apparitions dans le film sont peu fréquentes et toujours réduites au minimum, peut-être parce qu’il vit « dans le monde (…) dans le monde réel », là où les actes demeurent invisibles… Et s’il était Dieu? Celui qui décide de qui a le droit de vivre. Et si derrière ce film aux relents religieux, se cachait une véritable leçon de morale politique, l’illustration des propos de l’un des personnages : « l’histoire est écrite par les vainqueurs » |
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