Woody Allen - Alice - Alice - sur le site RayonPolar


Alice



Alice - Alice

1990
Woody Allen

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Alice
Synopsis

Mariée depuis une quinzaine d’années et mère de deux enfants, Alice a tout pour être heureuse et en particulier n’a pas de problèmes d’argent.
Elle se consacre à son intérieur, à ses enfants, à courir les magasins et les instituts de beauté où elle cancane avec ses amies.
Mais cela ne suffit pas à son bonheur, car autour d’elle rôde l’ennui.
Alors faut-il s’étonner qu’elle se laisse aller à l’amour avec un saxophoniste et qu’elle confie sa « vie » à un médecin chinois?... Au risque de bouleverser son équilibre…

Quelques mots sur
Alice





Alice s’ennui, elle est prête à tout pour se distraire, jusqu’à confier sa vie à un médecin chinois adepte des plantes inconnues- magicien des corps, forme archaïque du psychanalyste.
Si l’objet du cinéma est le corps et sa méthode la mise en scène, la théâtralisation, de celui-ci alors Alice est la représentation de son absence.
Après quoi court Alice Tate ? Après son corps.

Toujours vêtue de blouses ou d’un vison qui masque ses formes, son être charnel, elle croise les fantômes de son passé qui ne lui parlent que d’elle, de sa chair et de ses plaisirs.

Le fantôme de son défunt ex-ami vient le lui rappeler qu’il fut un temps où son corps existait, qu’il était même siège de beauté picturale :
« Le fantôme de son défunt ex-ami :J'ai vendu une toile.
Alice: Formidable! Laquelle?
Le fantôme de son défunt ex-ami : Mon nu de toi.
Alice: Vraiment?
Le fantôme de son défunt ex-ami : Ne fais pas cette tête, tu es belle sans vêtements. »
Parfois cette évocation adopte des détours. C’est le cas lorsqu’elle croise le reflet de sa mère, comédienne qui ne tourna que deux ou trois films :
« Sa mère : Je n'étais qu'un joli visage... et quand il s'est ridé, le studio n'a plus appelé. »

Dans sa ses tentatives de nier son corps, Alice Tate souhaite apprendre à écrire des scénarios pour la télévision… elle cherche à cultiver son esprit… sa muse se charge de lui ouvrir les yeux quant à l’intérêt de son prof.
« Alice: Mon professeur est très encourageant... Il est très encourageant.
La muse: Je connais Davis, il te veut dans son lit.
Alice: Non.
Alice: C'est pour ça qu'il enseigne au sexe féminin. Il va très au fond des choses.
Alice: Il n'est pas ainsi.
Alice: C'est au fond de toi qu'il veut aller. Il veut te le mettre. »

Dans la reconquête de son corps, et donc de son plaisir, elle n’hésite pas à devenir invisible, c’est à dire à se défaire de ce qui lui manque. Elle entraîne son amant dans cette étrange expérience et l’invite à se régaler de la vision du corps sublime d’un mannequin qui va se dévêtir dans une cabine d’essayage.
« Joe: C'est ce mannequin célèbre!
Alice: Je l'ai vue.
Joe: Elle est dans tous les magazines. Regarde son corps! Je n'en crois pas mes yeux!
Alice: Calme-toi.
Joe: Elle va dans la cabine?
Alice: Je ne sais pas.
Joe: Elle va se changer?
Alice: Vas-y et amuse-toi bien! »

Envisagé du point de vu du corps plusieurs autres scènes de ce film méritent d’être soulignées.
Doug Tate entretient une relation adultérine. Alice assiste à leur échange… Que voit-elle? Un corps culbuté sur un canapé, la jupe remontée au-delà des bas…
Qu’entend-elle dire à son mari?
« Est-ce que tu portes les dessous que je t’ai offerts»

Alice Tate vint de vivre une nuit d’amour avec son amant, nous la retrouvons bien plus tard débarrassée de sa robe sans forme, le corps enveloppé dans une couverture et nous devinons sous ce plaid un corps qui vibre, qui palpite, un lieu de plaisir… tout comme nous le devinons dans la scène finale, lorsque Alice n’enfile plus que des pulls amples.

Et s’il fallait une ultime preuve au sujet de l’objet de ce film, il suffirait d’observer l’affiche : une tête sans corps

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