|
|
|
Daria Nicolodi:... :Clara / Venus || Marc Porel:... :Matthew || Fausto Di Bella:... :Alfonso De Payhorrade || Adriana Innocenti:... :Mrs. De Peyhorrade || Diana De Curtis:... :Maria || Francesco Di Federico:... :Guide || Mario Maranzana:... :Mr. De Peyhorrade |
467 lectures |
|||||||
La Venere d'Ille |
Retour à Mario Bava |
|||||||
La Venere d'Ille |
||||||||
Monsieur De Peyhorrade, un châtelain, avait demandé à deux paysans de déraciner, sur ses terres, un olivier mort. Au cours de cette opération, une statue en bronze de Vénus est mise à jour… - Une statue, qui lorsqu’on la redressa, tomba sur la jambe de l’un des paysans- Monsieur De Peyhorrade fait immédiatement appel à un jeune antiquaire pour l’expertiser… Parallèlement à ces événements archéologiques, Monsieur De Peyhorrade se prépare à marier son fils à une riche héritière… mais celui-ci fait preuve de bien peu d’attention pour sa future épouse à qui l’antiquaire trouve un air de ressemblance avec la statue de Vénus… |
||||||||
Quelques mots sur |
||||||||
Cette nouvelle fantastique, de Prosper Mérimée, dont l’action se déroule durant trois jours et demi, présente l’originalité d’être conté par un narrateur qui n’est pas la victime des phénomènes irrationnels dont il est question. Ainsi, il ne sera jamais clairement établi que la Vénus découverte sur les terres de Monsieur De Peyhorrade soit responsable d’un quelconque dérèglement des lois rationnelles qui régissent l’univers. En fait, le fantastique se niche non pas dans des événements observés, mais dans des événements rapportés et donc sujets à caution. Cette nouvelle aurait donné lieu à quelques adaptations, dont deux à l’opéra et deux au cinéma. Mario Bava, en compagnie de son fils, a signé celle-ci. Est-ce le texte qui les a peu inspirés ? Ou est-ce la part congrue allouée au fantastique qui a corseté leur créativité ? Les réalisateurs ne sont pas parvenus à insuffler à leur métrage un climat angoissant, une coloration fantastique et un rythme à même de retenir l’attention du téléspectateur. L’addicte au petit écran a l’impression d’assister à un interminable prologue de 45 minutes. Il ne reste plus qu’un petit quart d’heure pour quelques fulgurances oniriques et horrifiques, reflets affadis de la tessiture visuelle d’un Mario Bava flamboyant. |
|