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Telly Savalas:... :Leandro || Elke Sommer:... :Lisa Reiner || Sylva Koscina:... :Sophia Lehar || Alessio Orano:... :Max || Gabriele Tinti:... :George || Eduardo Fajardo:... :Francis Lehar || Alida Valli:... :Countess || Franz von Treuberg:... :Shopkeeper || Kathy Leone:... :Lisa's friend || Espartaco Santoni:... :Carlo |
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Lisa et le Diable |
Retour à Mario Bava |
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Lisa et le Diable |
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En visite à Tolède, Lisa s'arrête devant une fresque représentant le diable. Prise d'une sensation étrange, elle s'éloigne du groupe et se perd dans la ville. Après une inquiétante rencontre, elle parvient à se faire prendre en stop par un riche couple de bourgeois et leur chauffeur Georges, amant de la femme. Cependant, une panne de voiture oblige le groupe à s'arrêter pour la nuit dans une vieille et grande demeure occupée par une comtesse et son fils. Mais le cauchemar de Lisa ne semble pas terminé. Les morts succèdent aux revenants par cette nuit qui pourrait bien être sa dernière. D’après Wikipédia. |
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Quelques mots sur |
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Lorsque le lapin blanc sortit de la poche de sa redingote sa montre à gousset et s’écria, « Je suis en retard ! En retard ! En retard ! », Alice lui emboita le pas et s’engouffra à son tour dans son terrier… Lisa (Image - 1) entame un voyage semblable en sortant de l’échoppe où elle croit reconnaitre le personnage de la fresque, celui que tous désignent comme la figure du diable. Et la caméra du cinéaste emboite le pas de la jeune femme, dans les étroites ruelles étrangement désertes de Tolède. Mais à la différence du lapin d’Alice, l’homme, qu’elle croise sur les remparts de la ville, ne sera plus pressé par le temps puisqu’en tombant, il casse sa montre à gousset. A chaque minute de métrage, le spectateur s’enfonce un peu plus dans l’univers baroque de ce manoir labyrinthique où des escaliers interminables débouchent sur des couloirs abandonnés (Image - 4), où les mannequins se substituent aux vivants, où le temps suspend son vol dans une explosion végétale. Au cœur de ce monde incertain, qui baigne dans la poésie perverse des désirs sexuels déviants, se dresse l’étrange figure d’un diable raisonnable (Image - 2) en livrée au service d’une comtesse (Image - 3) et de son fils impuissant (Image - 5). Eros flirte avec Thanatos (Image - 5) sur la couche où Lisa, inconsciente, subit les outrages de ce fils de famille (Image - 7) juste avant que le diable ne mette les morts à table pour un simulacre morbide de La Cène. Mario Bava, cinéaste de tous les genres, espérait, peut-être, s’imposer comme celui du fauvisme de l’onirisme (Image - 8), malheureusement son producteur et les distributeurs ne l’entendirent pas ainsi et « Lisa et le Diable » devint la très sibylline « La Maison De L'exorcisme » |
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