Mario Bava - Les Chiens Enrages - Cani arrabbiati - sur le site RayonPolar


Les Chiens Enrages



Les Chiens Enrages - Cani Arrabbiati

1974
Mario Bava

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Les Chiens Enrages
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Les Chiens Enrages
Synopsis

Au cours d’un hold-up, quatre bandits assassinent un convoyeur de fond.
L’un d’entre eux est tué par la police qui les prend en chasse. Ils tombent en panne d’essence et se réfugient dans le parking d’un supermarché où ils prennent deux otages.
Accidentellement, ils tuent l’un des deux otages avant de fuir avec l’autre…
Toujours poursuivis par la police, ils changent de voiture et contraignent un homme sur le chemin de l'hôpital, avec son fils endormi et gravement malade, à les emmener vers un lieu qu'ils ne révéleront pas.

Quelques mots sur
Les Chiens Enrages

Ce film (1), qui se referme sur un dénouement à l’ironie cynique, rompt avec l’esthétique dominante du réalisateur qui situe la plupart du temps ses métrages à la frontière du rêve et de la réalité, là où l’onirisme se teinte des couleurs du cauchemar.
Aucune coloration étrange, aucune lumière improbable, aucune alternance de rouge vert ou bleu n’envahissent l’écran. Seule la clarté écrasante du soleil accompagne le road movie aride des protagonistes. Et si chacun présente une personnalité trouble que renforce une sexualité déviante (2), personne n’échappe au médiocre et au sordide.

Un convoyeur de fonds tué à l’arme blanche, un malfrat qui écope d’une balle dans la tête et la voiture où les truands prennent la fuite qui tombe en panne d’essence !
Une prise d’otage où l’une des victimes est malencontreusement tuée par l’un des voyous, qui sous l’emprise de la panique, lui enfonce son couteau dans la gorge ! (Image 2)
La suite du métrage se déroule presque exclusivement dans l’habitacle de la voiture, à bord de laquelle les gangsters ont fait irruption, entrainant avec eux la femme qu’ils ont prise en otage. Et un huis clos aux effluves d'urine, d'alcool et de sang, qu’entrecoupent quelques escapades dramatiques (3), s’installe.

Mario Bava joue des focales de sa caméra, cadrant des visages ravagés par la folie (Image 1) ou la peur, décadrant des facies hilares et déformés, figeant des figures pétrifiées par la mort (Image 7-8). L’espace filmique est entièrement contenu dans l’écran et aucun hors champ ne permet de s’échapper de cette voiture où chacun ruissèle de sueur (Image 3). Le seul mouvement possible est celui du zoom avant ou arrière qui emplit le cadre et rend palpable la folie.




1- Le film ne fut terminé et montré qu’en 1996, lors de quelques projections exceptionnelles, à l’initiative de son actrice principale qui en avait acquis les droits. Soit vingt-deux ans après le premier tour de manivelle et seize ans après la mort de Bava… (lesinrocks.com)

2- Maria (l’otage) met à profit un arrêt pour fuir à travers un champ de maïs. Bisturi et Thirtytwo la rattrapent alors qu’elle a atteint la cour d’une ferme. Thirtytwo va être l’instigateur d’une humiliation ou se mêlent ondinisme, sadisme et biastophilie (Image 4). D’ailleurs, très peu de temps après, il entreprend de violer Maria (Image 5) ce qui lui vaut d’être abattu par son complice (Image 7)

3- La tentative de fuite de Maria ; un léger accident ; deux arrêts à des stations-service et l’arrivée à destination
Le second arrêt à une station-service voit surgir une femme bavarde et insouciante qui s’impose à bord de l’automobile… pour son grand malheur (Image 8)

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