Mario Bava - Baron vampire - Gli orrori del castello di Norimberga - sur le site RayonPolar


Baron vampire



Baron Vampire - Gli Orrori Del Castello Di Norimberga

1972
Mario Bava

Joseph Cotten:... :Baron Otto von Kleist / Alfred Becker || Elke Sommer:... :Eva Arnold || Massimo Girotti:... :Dr. Karl Hummel || Rada Rassimov:... :Christina Hoffmann || Antonio Cantafora:... :Peter Kleist || Umberto Raho:... :Inspector || Luciano Pigozzi:... :Fritz || Dieter Tressler:... :Mayor Dortmundt || Pilar Castel:... :Madeleine || Gustavo De Nardo:... :Dr. Werner Hessler || Nicoletta Elmi:... :Gretchen Hummel || Irio Fantini:... : || Rolf Hädrich:... :Auctioner || Kathy Leone:... :Woman on the aircraft || Maurice Poli:... :Land surveyor || Helena Ronee:... :Elisabeth Hölle || Valeria Sabel:... :Martha Hummel
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Baron vampire
Synopsis

Peter Kleist, un jeune aristocrate originaire d'Autriche, est de retour dans son pays, accueilli par son oncle, le docteur Karl Hummel, qui lui fait visiter le château de leur ancêtre.
Par jeu, Peter Kleist, en compagnie d’une jeune architecte qui supervise les travaux de restauration de la bâtisse, lit les incantations inscrites sur un vieux parchemin et qui auraient le pouvoir de ramener à la vie le baron Otto Von Kleist surnommé le baron sanguinaire, mort voilà plusieurs centaines d’années.
Mais voilà que le défunt ressuscite et que les meurtres atroces se multiplient… La situation est d’autant plus délicate que le manuscrit, qui contenait une incantation à même de réexpédier le baron en enfer, a accidentellement brulé!

Quelques mots sur
Baron vampire





Bâti sur un scénario, dont certains éléments rappellent celui du « Masque du démon » (1), ce métrage (2), d’où n’est pas absent l’humour (3), opte pour une narration linéaire et subjective. Ainsi, aucun des meurtres du baron, cadavre pourrissant et revenant des enfers, n’envahit réellement l’écran. Mario Bava préfère filmer une main qui brandit un scalpel avant de s’abattre sur sa cible et, un cut plus loin, cadrer le résultat de ce geste. De même lorsque se rabat la porte de la Vierge de fer (4) que hérissent des dizaines de longues pointes acérées, la caméra se tient sagement au seuil du gore.
Au sanguinolent Mario Bava préfère l’étrange.
Un escalier en colimaçon qui baigne dans un mélange de lumières surnaturelles (Image 1) ; un couloir interminable que cadre la noirceur de la nuit (Image 5) ; des miroirs qui reflètent des formes incertaines (Image 2) ; des rayons lumineux qui strient la nuit brumeuse et dessinent la silhouette d’un classique slasher ; une poursuite interminable dans un dédale de rues et ruelles envahies par un impossible brouillard bleuté…
Et les formes complexes se multiplient à l’infini ne laissant aucune place aux lignes droites épurées de toutes fioritures visuelles. Les focales déforment l’image (Image 6), les ombres surchargent les vitraux en ogive et les balcons baroques (Image 4), les visages s’encadrent dans des triangles alchimiques (Image 8) et le récit rectiligne s’enroule autour de cette débauche de figures géométriques disparates et innombrables.




1- Dans les deux cas il est question de sorcière et de revenants et surtout de supplices semblables

2- Le distributeur de Coca au milieu d’un couloir du château ; les cris enregistrés des suppliciés ; les gargouilles…

3- « Le baron vampire » est un étrange titre pour un film où il n’est pas question de vampirisme. Mais il est vrai que son véritable titre est « Gli orrodi del castello di Norimberga »

4- Redoutable instrument de torture utilisé par les chasseurs de sorcières à la fin du 18eme siècle, la vierge de fer se présente comme étant un type de sarcophages de bois ou d'acier dans lequel la victime devait se tenir debout. La boite faisait généralement deux mètres de haut et un mètre de largeur. Des pointes tranchantes (ou perforantes), se trouvant disposées sur les parois intérieures ainsi que sur le couvercle, transperçaient la victime à la fermeture du mécanisme qui pouvait généralement être cadenassé. Ces pointes étaient souvent disposées de façon à perforer la victime sans causer une mort immédiate afin de rendre la séance de torture longue et douloureuse. Une ou plusieurs petites ouvertures, généralement disposées sur le couvercle, permettaient aux tortionnaires d'interroger sa victime ou de continuer la torture avec d'autres objets.
La vierge de Nuremberg est encore aujourd'hui la vierge de fer la plus connue et la plus souvent représentée. Elle était anthropomorphe (de forme humaine) et les rumeurs disent qu'elle représentait la vierge Marie. Elle a été utilisée durant l'inquisition afin d'injecter symboliquement la foi chrétienne dans le corps des hérétiques. (www.dark-stories.com)

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