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William Berger :... :Prof. Gerry Farrell || Ira von Fürstenberg :... :Trudy Farrell || Maurice Poli :... :Nick Chaney || Edwige Fenech :... :Marie Chaney || Howard Ross :... :Jack Davidson || Helena Ronee :... :Peggy Davidson || Teodoro Corrà :... :George Stark || Ely Galleani :... :Isabel || Edith Meloni :... :Jill Stark || Mauro Bosco :... :Charles |
577 lectures |
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L'île de l'épouvante |
Retour à Mario Bava |
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L'île de l'épouvante |
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Le professeur Fritz Farrel et sa femme Trudy sont invités à passer un week-end dans la villa d'un riche industriel sur une île isolée de la Méditerranée en compagnie des couples Chaney, Davidson et Stark. Le richissime George Stark et ses deux associés espèrent mettre à profit ce séjour pour convaincre Farrel de leur vendre la formule d'une nouvelle résine synthétique qu’il a découverte. Mais brusquement la villégiature vire au cauchemar : un à un, les invités sont sauvagement assassinés ! Serait-il possible que la criminelle soit Isabel, cette adolescente qui parcourt l'île et a l'air de ne pas faire partie du groupe ? |
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Quelques mots sur |
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Pour ce film, qui serait une commande, Mario Bava a tenté de gommer quelque peu les éléments scénaristiques qui apparentaient, de façon trop évidente, l’intrigue au roman « Les 10 petits nègres » d’Agatha Christie. Ainsi dans un twist ending, il propose une solution au « mystère » qui accorde la part belle à l’immoralité. Après une scène d’ouverture, où se succèdent des zooms (1) sur les visages des protagonistes appelés à s’entre-tuer dans l’heure qui suit, qu’agrémente une longue danse lascive et une saynète érotique (Image 1) aux relents sadiques, la caméra s’applique à présenter en douceur chaque personnage. Au terme de ces enchainements fluides, chaque regardeur comprend que sous l’apparence policée se dissimulent des cupidités de toute nature. Et chacun d’attendre impatiemment que débute le jeu de massacre… Malheureusement, Mario Bava enferme son métrage dans la suavité d’une soirée d’aout en bord de mer. Et la caméra déambule paisiblement dans la grande demeure du riche industriel décoré sans excès, mais avec le luxe des swinging sixties agonisantes, ce qui, une quarantaine d’années plus tard, se révèle bien plus has-been que kitsch. Seules quelques fulgurances baroques (Image 7) viennent rompre le doux érotisme qui emmitoufle chaque moment du film (Images 2-3-4). Autant dire que peu de chose serait à sauver de cette « île De L'épouvante » (1), chiche en hémoglobine (Image 8), si elle ne regorgeait pas d’humour. L’action — les meurtres — se déroulant sur une île déserte et isolée du continent, personne ne sait que faire des cadavres. Alors, quoi de plus simple, de plus naturel et de plus hygiénique que de les empaqueter dans du plastique et de les suspendre dans la chambre froide (Image 6), parmi les quartiers de bœuf ? 1- Ces zooms avant et arrière sont-ils vraiment heureux ? 2- Étrange choix que ce titre qui ne correspond nullement au métrage. |
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