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Barry Sullivan :... :Capt. Mark Markary || Norma Bengell :... :Sanya || Ángel Aranda :... :Wess || Evi Marandi :... :Tiona || Stelio Candelli :... :Brad / Mud || Franco Andrei :... :Bert / Garr || Fernando Villena :... :Dr. Karan || Mario Morales :... :Eldon || Ivan Rassimov :... :Carter / Dervy || Federico Boido :... :Keir || Alberto Cevenini :... :Toby Markary / Wan |
343 lectures |
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La Planète des vampires |
Retour à Mario Bava |
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La Planète des vampires |
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Les vaisseaux spatiaux Argos et Galliot captent d'étranges signaux en provenance de la planète qu’ils survolent. Attirés par une gravitation de 40g, les appareils se posent étrangement en douceur… Mais voilà que l’équipage du Galliot, en proie à une crise de démence, s’entretue… Pour les survivants le cauchemar ne fait que commencer. |
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Quelques mots sur |
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Pour cette adaptation de la nouvelle « Une nuit de 21 heures » de Renato Pestriniero (1), le réalisateur déploie des trésors de savoir-faire pour surmonter le handicap d’un budget famélique. Le plateau, censé représenter la planète mystérieuse et hostile où échouent les deux vaisseaux spatiaux, est inondé d’un brouillard laiteux qui stagne au sol rendant ainsi les lieux plus inquiétants. Le magma bouillonne et illumine le décor et les visages de reflets rouges. Tout semble indécis et incertain. Le danger, que dissimule cette confusion visuelle, peut surgir à tout moment, s’emparer des esprits et précipiter les naufragés dans la folie. Ce sentiment d’imprécision, qui catalyse l’angoisse, entre en écho avec le fait que les deux vaisseaux qui se sont posés sur la planète sont absolument identiques. Ainsi, le spectateur ne sait jamais avec certitude où évoluent les protagonistes aux combinaisons décalées de motocycliste sado-maso. Sont-ils dans celui qu’ont envahi les esprits extra terrestres ou dans celui qu’ils contrôlent encore ? Mais Mario Bava a beau faire preuve d’une parfaite ingéniosité et métamorphosé ainsi ce métrage en une véritable œuvre picturale, il ne parvient pas à masquer indigence scénaristique de cette SF légèrement horrifique. Il faudra attendre « Alien » (2) et « Ghosts Of Mars » (3) pour que ce même canevas soit enfin sublimé 1- « Una notte di 21 ore » -1960- sous le pseudonyme de Pi Erre 2- Au cours de l’une des scènes du film, l’une des meilleures, Mark Markary et un autre membre de son équipage découvrent l’épave d’un vaisseau spatial et les restes démesurés de son équipage. 3- John Carpenter -2001- en livre une version « politique » |
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