|
|
|
Ken Clark:... :Bud Massedy / Lt. John Smith || Jany Clair:... :Janet || Michel Lemoine:... :Carson || Andreina Paul:... :Mrs. Collins || Alberto Cevenini:... :Slim / Sgt. Jim Kincaid || Antonio Gradoli:... :Capt. Hull || Gustavo De Nardo:... :Sgt. Warwick || Gérard Herter:... :Mr. Silver || Claudio Ruffini:... :Sandy-Haired Gambler || Pietro Tordi:... :Bartender |
865 lectures |
|||||||
Arizona Bill |
Retour à Mario Bava |
|||||||
Arizona Bill |
||||||||
La Guerre de Sécession a détruit le ranch de Bill, mais celui-ci n’a pas totalement perdu espoir, il projette de le reconstruire en Arizona. Chemin faisant, Bill croise Slim, un désœuvré dans son genre… et tous les deux s’acoquinent avec Carson, bandit sans scrupules. Munis d’uniformes Nordistes et d’une pièce officielle volée sur un mort, ils dérobent des fonds destinés aux troupes à la banque de Wagon City. Mais la mort d’une vieille femme les oblige à fuir… De retour dans leur repère, ils constatent que les Indiens sont passés par là. Carson profite de la confusion pour se sauver, emportant l’argent et abandonnant Bill et Slim aux mains des Indiens. Par chance, un convoi nordiste qui escorte des épouses de militaire vers Fort Alamo recueille Bill et Slim. Mais toujours vêtus de tunique bleue, ils n’ont pas d’autres choix que d’intégrer la troupe et d’affronter les Indiens qui les pourchassent… |
||||||||
Quelques mots sur |
||||||||
Au moment où Sergio Leone « fonde » le western spaghetti, Mario Bava honore une commande et tourne, sous le pseudonyme de John M. Old, ce western made in Italie, façon US. Rien ne manque au produit, ni la partie de poker, ni la bagarre dans le saloon, ni l’attaque de la banque, ni le convoi de diligences attaqué par les Indiens (Image 7), ni le clairon de la cavalerie sauveuse, ni les traitres (Image 3), ni l’amitié virile et franche (Image 1), ni les bons sentiments, ni la belle rousse plantureuse (Image 2), ni la rédemption finale. Tout est là sauf le budget et les cartons remplacent les rochers, les toiles peintes les extérieurs (Image 3), les découpes de contre-plaqué les cactus… la répétition, dans un ordre aléatoire, d’une même prise de vue tente de masquer l’absence de figurants… Et l’affiche du film, riche en promesses, se révèle bien trompeuse. Alors, pourquoi visionner ce métrage oublié de tous ? Parce qu’il réserve quelques surprises visuelles, comme seul savait les peindre Mario Bava (Images 2-5-6-8) |
|