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| David Hemmings >... >Marcus Daly || Daria Nicolodi >... >Gianna Brezzi || Gabriele Lavia >... >Carlo || Macha Méril >... >Helga Ulmann || Eros Pagni >... >Supt. Calcabrini || Giuliana Calandra >... >Amanda Righetti || Piero Mazzinghi >... >Bardi || Glauco Mauri >... >Prof. Giordani || Clara Calamai >... >Marta || Aldo Bonamano >... >Carlo's father || Liana Del Balzo >... >Elvira || Vittorio Fanfoni >... >Cop taking notes || Dante Fioretti >... >Police photographer || Geraldine Hooper >... >Massimo Ricci || Jacopo Mariani >... >Young Carlo |
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Les Frissons de l'angoisse |
 Retour à Dario Argento |
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Les Frissons de l'angoisse |
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| Après une exhibition publique de ses facultés, la médium Helga est sauvagement assassinée… Amanda, auteur de l’ouvrage « Fantômes modernes et Légendes noires », ainsi que le professeur Giordani, qui a réalisé une expérience de télépathie avec la victime, sont à leur tour victimes de ce tueur particulièrement sauvage. Carlo, un ami de Marc Daly, musicien anglais, qui a été un lointain témoin du meurtre est lui aussi tué… Marc, aidé par la journaliste Gianna Brezzi, se met en chasse du tueur, c’est pour lui son seul espoir de lui échapper. |
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Quelques mots sur |
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| Lorsque les noctambules (1) regardent autour d’eux, leurs yeux étonnés risquent de voir ce qu’ils n’auraient jamais dû voir : un meurtre. Et s’ils s’élancent afin de porter secours à la victime, leurs yeux encore imprégnés de surprise risquent de ne pas discerner le reflet du tueur parmi la multitude de tableaux qui encombre les murs du couloir. Ces avanies de la vue, David Hemmings les avait vécues du temps des Sixties, juste avant d’exposer en compagnie de Dennis Hopper, son œuvre picturale à Los Angeles, lorsque Michelangelo Antonioni l’investissait du rôle de Thomas, ce photographe qui, d’agrandissement en agrandissement, repérait, dans un coin de la réalité granuleuse de son cliché, un cadavre (2). Avec « Les Frissons De L'angoisse », David Hemmings (Marcus Daly) doit réitérer son exploit non pas en manipulant une photographie, mais en traitant sa mémoire comme s’il s’agissait d’un palimpseste afin de mettre à jour l’image du théâtre d’ombres que le plâtre des années a recouverte. Car, si le secret du tueur en série, qu’une télépathe à deviner, se terre dans une maison soi-disant hantée quasi en ruine, encore faudra-t-il que Marcus Daly gratte l’enduit sous lequel se dissimule la transcription enfantine du meurtre originel. De fil en aiguille, ou plutôt de cadavre en cadavre, Marcus Daly parviendra à dégager sa mémoire de la gangue des frissons de l'angoisse pour percer, par delà le temps, le mystère du crime originel, gravé en rouge sang dans les yeux de l’enfant innocent (Image 7). Apres un détour par la télévision pour laquelle il co-réalise quatre téléfilms, regroupés sous le titre « La Porta Sul Buio », et une tentative commercialement malheureuse avec « Cinq Jours De Révolution » (3), Dario Argento réalise son quatrième giallo , c'est-à-dire son quatrième film construit autour d’un scénario d’un whodunit (4) classique. Car que sont d’autres les giallos d’Argento que de simples films policiers à énigme, où le spectateur doit attendre le dénouement pour connaitre l’identité du meurtrier ? Des métrages à ranger au rayon du gore ? Certes, et ici la caméra de Dario Argento ne rate aucune goutte de sang (Images 3-4-6), aucune expression d’épouvante des victimes, à tel point que l’horreur semble entièrement contenue dans les regards. Mais ceci n’est qu’un parti pris esthétique qui atteint ses acmés lors des meurtres appréhendés comme un cérémonial visant à magnifier la surenchère (5). A la différence d’un certain cinéma gore, qui emboite le pas au cinéma pornographique, le scénario demeure le facteur prédominant 1- Image 1 - Edward Hopper ? 2- « Blow-Up » (1966) 3- « Cette comédie historique renvoie aux cinq journées d'insurrection populaire contre l'occupation autrichienne s'étant déroulées à Milan en 1848. » 4- de who done it? C'est-à-dire « qui l’a fait ? » 5- Le meurtre d’Amanda, auteur de l’ouvrage « Fantômes modernes et Légendes noires », constitue un exemple saisissant. Passons sur la référence aux « Oiseaux » d’Hitchcock et sur auto référence aux « Quatre Mouches De Velours Gris ». Le tueur ne se contente pas de la tuer, il la terrorise, l’assomme, la noie et l’ébouillante ! |
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