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Le Fantôme de l'Opéra



Le Fantôme De L'Opéra - Il Fantasma Dell'opera

1998
Dario Argento

Julian Sands :... :The Phantom || Asia Argento :... :Christine Daaé || Andrea Di Stefano :... :Baron Raoul De Chagny || Nadia Rinaldi :... :Carlotta Altieri || Coralina Cataldi-Tassoni :... :Honorine || István Bubik :... :Ignace || Lucia Guzzardi :... :Madame Giry || Aldo Massasso :... :Pourdieu || Zoltan Barabas :... :Poligny || Gianni Franco :... :Montluc || David D'Ingeo :... :Alfred || Kitty Kéri :... :Paulette || John Pedeferri :... :Dr. Princard || Leonardo Treviglio :... :Jerome De Chagny || Massimo Sarchielli :... :Joseph Buquet
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Le Fantôme de l'Opéra
En Images

Retour à Dario Argento
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Le Fantôme de l'Opéra
Synopsis

En 1877 à l'Opéra de Paris, plusieurs ouvriers sont dévorés, mutilés et assassinés par une force mystérieuse. Un soir, la jeune soprano Christine Daaé répète sur la scène du théâtre désert. Une ombre l'observe, visiblement subjuguée par le talent et la beauté de cette jeune femme, et décide de l'aborder. La jeune femme, intriguée et troublée, va basculer dans une passion amoureuse aussi irréelle qu'éphémère pour ce fantôme. Pendant ce temps, l'Opéra continue à être le théâtre d'une série de mystérieux accidents.
-www.premiere.fr-

Quelques mots sur
Le Fantôme de l'Opéra





Après les versions de Rupert Julian (1925), d’Arthur Lubin (1943), de Terence Fisher (1962), de Brian De Palma (1974), de Dwight H. Little (1989), Dario Argento nous livre son adaptation du roman de Gaston Leroux.

Revisité et réarrangé (1), ce fantôme lorgne vers d’autres classiques de la littérature populaire ainsi le cinéphile de série B identifie un conte de Dracula aux allures d’un Iggy Pop maniant la masse (Image 6), un Tarzan sodomite élevé par les rats et un Moïse des catacombes dérivant, à bord d’un panier en osier, sur les eaux d’un Nil souterrain.
Dario Argento ne nous a jamais vraiment habitués à des scenarii carrés où chaque élément se justifie et s’explique au fil des minutes comme autant de pièces d’un puzzle qui s’emboiteraient les unes aux autres. Mais la cohérence entre l’esthétique et la thématique permettait de passer outre, de négliger ces faiblesses scénaristiques. Malheureusement, le réalisateur, emporté par un afflux impétueux d’inspirations disparates, semble avoir relégué ce souci au rayon du rouet.
Quel lien graphique existe-t-il entre ce fantôme aux amples mouvements de cape, digne d’un envol de chauve-souris, et ces dératiseurs, sorte de merveilleux fous volants dans leurs drôles de machines, qui paraissent échappés d’un métrage de Jean-Pierre Jeunet (2) ? Et s’il est aisé d’établir une certaine résonnance entre la scène mammaire, aux origines felliniennes (Image 5) (3) et la fulgurance porno-soft que grave la caméra dans l’antre du fantôme, comment expliquer les fulgurants changements sentimentaux de Christine Daaé (4) ?
Certes, Dario Argento a depuis longtemps aguerri le spectateur aux scènes de meurtres ultra-violents, mais celles-ci s’inscrivaient toujours dans le fil de l’intrigue, elles lui conféraient une l’envergure horrifique ou onirique, alors pourquoi trucider trois braves ouvriers, empaler un fripon (Image 3), décapiter un pauvre hère ou arracher, d’un coup de dent, une langue mal pendue, puisqu’aucune de ces scènes ne participe au déploiement de la fiction (5)? Le réalisateur ne serait plus guidé que par l’impératif du « toujours plus ». Plus de gore et par voie de conséquence plus de noirceur, plus de jaune, plus de romance (Image 8), et au final plus de ridicule (Image 7).

Mais par bonheur, au milieu de ce qui ressemble à un échouage sur un banc de sable se dresse Asia Argento, de plus en plus magnifique, car de plus en plus convaincante dans ces rôles difficiles (Image 4)




1- A la manière de « Deux yeux maléfiques ». Mais à la différence que pour ce segment il était servi par Harvey Keitel

2- Delicatessen (1991) ou La Cité des enfants perdus (1995)

3- Amarcord (1973)

4- Peut-être l’amour fou ? Encore aurait-il fallu qu’il soit clairement identifié comme sujet du film

5- La nécessité de certains moments demeure encore plus mystérieuse (Images 1-2)

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