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Christopher Rydell :... :David Parsons || Asia Argento :... :Aura Petrescu || Piper Laurie :... :Adriana Petrescu || Frederic Forrest :... :Dr. Judd || Laura Johnson :... :Grace Harrington || Dominique Serrand :... :Stefan Petrescu || James Russo :... :Capt. Travis || Ira Belgrade :... :Arnie || Brad Dourif :... :Dr. Lloyd || Hope Alexander-Willis :... :Linda Quirk || Sharon Barr :... :Hilda Volkman || Isabell O'Connor :... :Georgia Jackson || Cory Garvin :... :Gabriel Pickering || Terry Perkins :... :Mrs. Pickering || Tony Saffold :... :Ben Aldrich |
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Trauma |
![]() Retour à Dario Argento |
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Trauma |
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Aura Petruscu, une jeune fille anorexique s'évade d'un hôpital psychiatrique. Sur le point de se suicider, elle est secourue par David… Par un malheureux hasard, elle est retrouvée et ramenée chez ses parents qui souhaitent l’interner de nouveau. Le soir même, au terme d’une séance de spiritisme, ses parents sont décapités par un tueur en série que les médias surnomment « Head Hunter ». Aidée par David, Aura va tenter de démasquer le tueur qui semble avoir un lien avec elle... |
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Quelques mots sur |
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Après l’ultra violent « Terreur à l’Opéra », Dario Argento offre à ses inconditionnels un moment de calme bien mérité avec ce « Trauma » où il mélange allégrement, mais avec légèreté, tous les éléments constitutifs de sa texture graphique. Mais bien plus qu’une simple démonstration de son habileté, « Trauma » explore un genre que le réalisateur n’avait pas encore abordé : la romance (1). Et pour cela il ne pouvait qu’épurer son film de tout surplus d’hémoglobine afin de ne pas occulter son thème principal, à savoir la construction de la relation entre Aura et David, qui au fil du métrage se métamorphose en amour fou. Certes, Dario Argento met en place des « sous-intrigues » qui ne sont pas en relation directe avec l’amour qui lie Aura et David, mais le climax du film, le moment où la « mère » les retient captif et s’apprête à les trucider, est directement en relation avec ce sentiment. D’ailleurs, sans cet amour l’intrigue n’aurait pu que tourner court, car il en est, non seulement le cœur, mais aussi le moteur. Pour autant, nous restons à distance des romances sirupeuses et parfois revigorantes. Un Dario Argento n’est pas une promenade dans les sous-bois par une soirée douce d’un été tempéré. Un Dario Argento reste une traversée de désert sous un soleil plus ou moins caniculaire. Et les scènes de meurtre (2) s’enchainent et se succèdent sur un rythme soutenu même si elles se dissimulent sous des plans très courts, ou dans la bande-son (Image 2). De la même manière qu’un Dario Argento n’échappe pas à sa dose d’horreur, il ne se soustrait pas non plus à une intertextualité abondante. Beaucoup de spécialités, du cinéaste, ont vu de multiples auto-références à ces films passés (3), mais il en est d’autres qui doivent être relevées. La séance de spiritisme ne rappelle-t-elle pas celles de Blanche dans « Complot De Famille » (1976-Hitchcock) ? Et cette image d’eau jaillissant d’un pommeau de douche ne serait-elle pas empruntée à « Psychose » (1960- Hitchcock). 1- « Une histoire d'amour entre un homme et une femme qui se rencontrent (…), ces histoires finissent toujours bien » Bruno Pequignot, La relation amoureuse : analyse sociologique du roman sentimental moderne, Paris, L'Harmattan 2- Certains moments flirtent avec le ridicule. C’est le cas avec ces têtes de décapitées qui parlent. (Image 8) 3- Et plus particulièrement à « Profondo rosso » |
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