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Harvey Keitel : Roderick Usher || Madeleine Potter : Annabel || John Amos : le détective Legrand || Sally Kirkland : Eleonora (Le Chat noir) || Martin Balsam : M. Pym || Kim Hunter : Mme Pym || Holter Graham : Christian || Julie Benz : Betty || Barbara Bryne : Martha |
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Deux yeux maléfiques - Segment Le Chat noir |
![]() Retour à Dario Argento |
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Deux yeux maléfiques - Segment Le Chat noir |
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Un photographe de presse, spécialisé dans le fait divers morbide, est déstabilisé par le regard d’un chat noir que sa femme a recueilli… Il tue le chat… mais sa femme, qui ne peut vivre avec un tueur de chats, décide de le quitter… Il tue sa femme et emmure son cadavre derrière une bibliothèque… |
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Quelques mots sur |
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« Deux yeux maléfiques » se serait certainement dénommé « Quatre yeux maléfiques » si le projet initial avait vu le jour. Dario Argento, George A. Romero, Wes Craven et John Carpenter devaient réaliser une adaptation cinématographique d’une nouvelle de Edgar Allan Poe. Malheureusement, les uns et les autres n’étant pas disponibles, seuls Dario Argento et George A. Romero ont signé un segment (1). Alors qu’habituellement, dans ce genre de film, un lien relie chaque sketch, les réalisateurs ont choisi de travailler en toute indépendance, à tel point qu’ils ont des distributions distinctes. Dario Argento a choisi de porter à l’écran la nouvelle « Le Chat Noir ». Mais il a remodelé l’intrigue et l’a transposé aux temps actuels. Roderick Usher n’est plus, depuis l’enfance, amoureux des animaux et plus particulièrement d’un chat noir, à qui, au cours d’une nuit d’ivresse, il arrache un œil. Si comme dans la nouvelle, après la mort du premier chat, il en adopte un autre, il ne tente pas de le trucider à coups de hache, mais de l’étrangler. Alors que dans le texte, la police découvre le cadavre emmuré de sa femme à cause des miaulements du chat noir qu’il avait muré par inadvertance, ici elle le découvre à cause des cris de chatons mutants qui se sont nourris des viscères de son épouse (Image 8). La critique est partagée quant aux qualités de ce segment (2). D’aucuns jugent celui de George A. Romero nettement plus efficace (3) alors que d’autres trouvent celui- ci plus convaincant. Mais tous s’accordent pour juger la prestation d’Harvey Keitel extrêmement précise dans son interprétation d’un personnage qui glisse lentement, mais inexorablement, vers la folie. La fréquentation de cadavres atrocement mutilés n’est-elle pas un danger pour la raison ? Et la question reste sans réponse… 1- Les deux histoires d'Edgar Allan Poe avaient déjà été adaptées par Roger Corman avec son Empire de la terreur (1962). (Wikipedia) 2- La critique qui semble la plus pertinente a trait au rêve « moyenâgeux » qui agite la nuit de Roderick Usher (Images 3-4). Le réalisateur ne chercherait-il pas à faire « genre » ? 3- Il s’agit de l’adaptation de « L’étrange cas de Mr Valdemar » Deux amants diaboliques décident de profiter du fait que le mari, de la femme infidèle, est dans le coma pour trafiquer son testament. Plongé sous hypnose, le malheureux signe tous les documents… mais voilà qu’il meurt avant terme et toujours sous hypnose. En d’autres termes, il ouvre une porte à des hordes de morts… |
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