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Terreur à l'opéra



Terreur à L'opéra - Opera

1987
Dario Argento

Cristina Marsillach :... :Betty || Ian Charleson :... :Marco || Urbano Barberini :... :Inspector Alan Santini || Daria Nicolodi :... :Mira || Coralina Cataldi-Tassoni :... :Giulia || Antonella Vitale :... :Marion || William McNamara :... :Stefano || Barbara Cupisti :... :Signora Albertini || Antonino Iuorio :... :Baddini || Carola Stagnaro :... :Alma's mother || Francesca Cassola :... :Alma || Maurizio Garrone :... :Maurizio || Cristina Giachino :... :Maria || György Gyõriványi :... :Miro || Bjorn Hammer
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Terreur à l'opéra
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Retour à Dario Argento
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Terreur à l'opéra
Synopsis

La cantatrice qui devait interpréter Macbeth dans l'opéra de Verdi ayant été renversée par une voiture, sa doublure, la jeune chanteuse Betty, reprend le rôle malgré la réputation de malchance véhiculée par celui-ci (Image 1).
Mais au soir de la première, elle se trouve aux prises avec un admirateur psychopathe qui n’exige d’elle qu’une seule chose : qu’elle regarde… (Images 3-4)
Pour se sortir des griffes de ce dément, Betty devra fouiller dans ses souvenirs afin de découvrir quels sont les liens qui la relient à lui (Image 5).

Quelques mots sur
Terreur à l'opéra





Rares sont les films où Dario Argento n’introduit pas une référence aux « Oiseaux » d’Alfred Hitchcock ; qu’il se soit métamorphosé en rat, en chat, en mouche ou qu’il ait conservé son plumage, la présence de l’oiseau se décèle toujours au détour d’une scène.
A croire que les « oiseaux » sont pour réalisateur ce que le péché originel est pour l’humanité.
Mais avec « Terreur à L'opéra » (1), Dario Argento franchit un nouveau cap : les « Oiseaux » sortent de l’intertextualité et envahissent aussi bien l’écran que l’intrigue.

Ne supportant pas la concurrence d’un corbeau qui croassait sur la scène, la grande cantatrice, capricieuse et colérique, quitte le théâtre (2). Probablement aveuglée par la rage, elle ne prend pas garde et se fait renverser par une voiture. Ainsi donc, si Betty se voit confier le rôle de Macbeth c’est à cause d’un oiseau.
Si le tueur est obligé de trucider la costumière, c’est parce qu’il a été « attaqué » par les oiseaux (3) alors qu’il déchirait la robe de scène de Betty (4) et qu’il veut récupère la gourmette que, dans la panique, il a perdue parmi les parures de la robe.
Cet épisode aura une conséquence fâcheuse pour le tueur. Les oiseaux, se souvenant de lui, le localiseront parmi la foule qui assiste à la représentation (5).
En résumé, les oiseaux ne sont pas seulement la cause du drame, ils en constituent aussi la solution.

Malheureusement, cet hommage explicite à Hitchcock ne s’accompagne pas d’un scénario riche en rebondissements, trouvailles ou originalité. Car en dernière analyse, sans l’image-choc (6) de Betty contrainte de regarder les agissements du tueur (Images 2-5-6), l’intrigue ne mériterait pas plus d’un court métrage. Et la longue scène dans l’appartement de Betty semble « jouer la montre » tant le suspense censé en suinter se délite au fil des secondes, tout comme le final Suisse dont on comprend mal la nécessité (7) ou les images brouillonnes du rêve traumatique (8).




1- En 1985, Dario Argento est contacté par le festival d'Opéra de la ville de Maceria pour mettre en scène le Rigoletto de Verdi. Cette pratique qui consiste à demander à un cinéaste de mettre en scène une œuvre lyrique est, semble-t-il, fréquente en Italie… mais la tournure que souhaitait insuffler Argento conduisit les organisateurs du festival à l’écarter du projet.
On retrouve ces éléments dans le film (Image 1)

2- Le rôle devait être tenu par l'actrice anglaise Vanessa Redgrave. Celle-ci ayant fait faux bond, elle est remplacée par le mouvement d’une caméra subjective

3- Notons que les oiseaux ouvrent, de leur bec, les cages où ils sont enfermés… Ce qui introduit une note fantastique au récit

4- Cette scène, où le tueur se débat parmi les oiseaux qui l’attaquent et où il commet l’erreur d’en trucider quelques-uns, dure environ 5 minutes

5- Cette seconde scène, où les oiseaux sont lâchés dans le théâtre et tournoient au-dessus des spectateurs jusqu’au moment où ils s’abattent sur le tueur pour lui picorer un œil (Images 7-8), dure environ 3 minutes.

6- Betty (Cristina Marsillach), attachée et bâillonnée (Image 4), une rangée d’épingles fixées sous les yeux (Image 3), voilà l’unique trouvaille du film, mais quelle trouvaille !
Filmé alternativement en caméra objective et subjective :
Lorsque la caméra se place face à Betty, elle capte la mise en danger de l’un des sens les plus essentiels et les plus fragiles qui soient donnés au spectateur. Et la terreur ne peut que le figer d’effroi.
Lorsque la caméra se substitue aux yeux de Betty, ce même spectateur est renvoyé à sa position de voyeur masochiste.
De plus, au-dessous de ces différents positionnements de caméra, court un hommage appuyé à « Orange mécanique » de Stanley Kubrick

7- En fait, elle ne semble avoir été introduite qu’en référence à « Phenomena », qui se déroulait en Suisse, et plus précisément au moment où Jennifer caresse une abeille – L’abeille était tenue par un fil de canne à pêche.

8- Qui à l’image de celui de « Il était une fois dans l’Ouest » se résout lors du dénouement

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