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| Reg Park : Hercule || Fay Spain : La Reine Antinea || Ettore Manni : Le Roi Androclès de Thebes || Luciano Marin : Hyllos, fils d’Hercule || Laura Efrikian : Ismene fille d’Antinea || Salvatore Furnari : Timotéo || Luciana Angiolillo : Déjanire || Enrico Maria Salerno : Le Roi de Mégare || Ivo Garrani : Le Roi de Megalie || Gian Maria Volontè : Le Roi de Sparte || Mimmo Palmara : Astor, le grand vizir || Mario Petri : Zenith, Prêtre d’Uranus || Nando Tamberlani : Tirésias || Mino Doro : Oraclo, chef du grand conseil de Thèbes || Gabriele Tinti : Le lépreux || Maurizio Coffarelli : Protée, le monstre || Raf Baldassarre : Le chef des gardes || Alessandro Sperli : Un roi || Mario Valdemarin : Gabor || Nazzareno Zamperla : Un lutteur dans la taverne |
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Hercule à la conquête de l'Atlantide |
 Retour à Hercule |
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Hercule à la conquête de l'Atlantide |
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| Le devin Tirésias révèle au roi de Thèbes, Androclès, qu’une terrible menace planait sur la Grèce ; Androclès réunit le conseil des Rois pour les convaincre de s’unir, mais tous refusent. Hercule, son fils, Hyllos, Androclès et le nain Timotéo s’embarquent sur une galère vers une destination inconnue. Une tempête les jette à la mer et c’est ainsi qu’il débarque sur l'île Atlantide protégée par Protée, un dieu capable de multiples métamorphoses. Hercule terrasse le dieu et sauve la jeune fille qui lui était offerte en sacrifice… Mais il n’est pas au bout de ses peines, car sur l’île règne la perfide Antinéa, qui transforme les hommes en lépreux ou en surhommes qu'elle rassemble en une puissante armée destinée à asservir le monde ! |
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Quelques mots sur |
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| Relégué dans le monde du cinéma de genre (1), Vittorio Cottafavi s’affirme comme un des maitres du péplum (2) avec cette nouvelle aventure du fils de Zeus et d’Alcmène, véritable patchwork de fragments hésiodique, d’éléments de science-fiction et de fantasy albigeoise. Ainsi, il mélange allégrement et parfois allusivement les évocations de Platon à l’île de l'Atlantide qu’un immense raz-de-marée engloutit en un jour et une nuit, 9500 ans av. J.-C. (3), aux déboires familiaux d’Ouranos que son fils Cronos émascula et dont le sang, en se répandant sur Terre, engendra une race de monstres, les Géants (4). A ces récits mythologiques adroitement exploités, il ajoute le personnage d'Antinea (5), créé par Pierre Benoit en 1919, et la divinité marine Protée, capable de se métamorphoser (6). A ces références à la cosmogonie de la Grèce antique, il adjoint des allusions à l’histoire récente et plus particulièrement à l’idéologie nazie qu’organisait le concept de race aryenne (7), ainsi que la dénonciation des dangers du nucléaire (8). Et il couronne le tout par la possible origine extra-terrestre du dernier prêtre gardien de la pierre d'Uranus. Mais que chacun se rassure, ce film reste un véritable péplum dont l’intrigue, malgré ces multiples intertextualités, s’articule autour du monolithe musculeux Hercule (Images 1-2-6). 1- « En 1949, quand la critique, l'intelligentsia italienne, triomphe du conformisme, du politiquement correct, exécuta sauvagement La fiamma che non si spegne, rayant son auteur (Vittorio Cottafavi) du mouvement néoréaliste, bloquant sa carrière, l'empêchant de tourner les sujets ambitieux dont il rêvait » BERTRAND TAVERNIER 2- La Révolte des gladiateurs (1958) || Messaline (1960) || Les Légions de Cléopâtre (1960) || La Vengeance d'Hercule (1960) || Les Vierges de Rome (1961) || Hercule à la conquête de l'Atlantide (1961) 3- Le film se conclut par une longue scène style Pompéi et l’engloutissement de l'Atlantide dans une mer déchainée 4- La pierre d'Uranus, goute de sang de ce dieu, est à l’origine de la création de l’armée de clones qui entoure Antinea. 5- Elle ne transforme plus ses amants en arbres ou en statues inutiles, mais en guerriers décérébrés, qu'elle compte lancer à la conquête du monde. (Image 5) 6- Il s’agit là, indiscutablement, du plus mauvais instant du film ! (Image 4) 7- Les centurions surhommes d’Antinea arborent la couleur des SS (Image 8) 8- La pierre d'Uranus (l'uranium), Météorite radio-active, dont les radiations engendrent une sorte de lèpre… |
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