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Le grand défi : Hercule Samson, Maciste et Ursus |
Retour à Hercule |
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Le grand défi : Hercule Samson, Maciste et Ursus |
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Parvenu à la fourche des chemins, Hercule désobéit à son père et opte pour celui de droite. La route, qu’il emprunte, le conduit au bord de la mer. Là, il sauve Omphale, fille de Néméa, reine de Lydie, de la noyade et en tombe immédiatement amoureux Mais s’il souhaite obtenir sa main, il doit prouver son identité. Zeus restant muet la reine le met au défi de ramener du fond de la mer un bateau chargé d’or. Il s’acquitte sans peine de ce travail. Malheureusement, la fille de la reine ne souhaite pas l’épouser… elle aime en cachette Inor, fils de Lycos, le pire ennemi d'Omphale. Au terme d’un subterfuge, elle fait dire à l’oracle qu’il doit avant battre l’homme le plus fort du monde : Samson. |
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Quelques mots sur |
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Le cocktail s’annonce condimenté : Hercule, Samson, Ursus et Maciste, Dalila et Omphale, la reine de Lydie, Eurysthée et Lycos… Le spectateur va-t-il pouvoir avaler une telle mixture sans qu’une grimace ne déforme son faciès d’impassible aficionado de péplum musculeux ? Lassé de rencontrer son héros favori dans des situations aussi improbables que farfelus, l’amateur de mythologie, mise sens dessus dessous, supportera-t-il cette abracadabrantesque mésaventure du fils de Zeus ? Au commencement était le doute, au dénouement est l’enthousiasme ! Avec ce quatuor musculeux, Giorgio Capitani signe un film qui frôle le chef-d'œuvre du cinéma comique (1). Tout y est parfaitement maitrisé, des mouvements de caméra, de son positionnement particulièrement inventif jusqu’à la psychologie des personnages qui loin de sombrer dans l’outrance simplificatrice manie avec délicatesse l’archétype. Le spectateur retiendra, plus particulièrement, le passage où Dalila, afin d’empêcher son époux Samson de partir pour la Lydie, où «la beauté des femmes est réputée », lui coupe les cheveux ; la promptitude d’Hercule à tomber amoureux ; la pétulance du personnage de la reine de Lydie ; ingéniosité de sa fille, amoureuse d’un chétif fils de Lycos, sorte de chef barbare. Il sera aussi sensible au soin apporté au filmage des bagarres, soin qui évoque parfois, de par son rythme accéléré, le cinéma muet (2) et quelques-unes de ces batailles de tartes à la crème. A moins que ce soin ne renvoie, de par le mouvement subtil de la caméra, aux comédies musicales (3). La rumeur soutient que cette coproduction franco-hispano-italienne a été mise en scène par Giorgio Capitani sous la supervision de Vittorio Cottafavi. Difficile de savoir en quoi a consisté la supervision de Cottafavi, par contre il ne fait aucun doute que ce film n’est pas à ranger dans l’étagère du cinéma bis, mais aux côtés de films tels que « L'Impossible Monsieur Bébé » (1938) d’Howard Hawks. 1- Ce film, répertorié comme rare, semble introuvable dans sa version FR 2- Voir la bagarre finale qui oppose Hercule, Samson, Ursus et Maciste. 3- Voir la bagarre qui se déroule au village de Lycos |
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