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Hercule |
 Retour à Hercule |
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Hercule |
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| Leur mission terminée, le groupe de mercenaires que dirige Hercule, partage la prime à l’auberge du coin lorsqu’Ergenia, la fille de Cotys, roi d'un des royaumes de Thrace, pousse la porte de la susdite auberge. Ambassadrice de son père, elle embauche les puissants guerriers afin qu’ils l’aident à repousser les armées de centaures du roi Rhésos, aussi sanguinaire que sorcier. Quelques jours plus tard, Autolycos, le lanceur de lames, Tydée, le manieur de hache, Atalante, la redoutable archère, Amphiaraos, le devin au bâton impétueux, Iolaos à la langue imaginative et Hercule, le mythique fils de Zeus, rejoignent la cité sur laquelle règne Cotys. |
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Quelques mots sur |
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| Pour son second retour sur les écrans en un an, le fils adultérin de Zeus choisit le théâtre des ombres, déclinaison hollywoodienne de l'allégorie de la caverne. Iolaos, neveu d'Hercule, est suspendu au-dessus d’un pieu affuté sur lequel il s’empalera lorsque la corde se brisera. Afin d’impressionner les brigands qui l’ont placé dans cette inconfortable posture, il leur narre les douze travaux de son oncle Hercule : l'hydre de Lerne, le sanglier d'Érymanthe, le lion de Némée (Images 1-2). Et voilà que celui-ci surgit de la brume, coiffé de la dépouille du lion de Némée, et à la main son principal attribut : la massue en bois d’olivier sauvage. Le chef des brigands expédie cinq de ses hommes… d’un seul coup d’assommoir, Hercule les envoie ad patres. Convaincu de sa suprématie, le chef des brigands ordonne à quarante de ses hommes de se saisir d’Hercule. Celui-ci les attire derrière la coque d’un navire vermoulu d’où aucun n’en reviendra vivant. Le chef des brigands n’a vu que des ombres frappées par la mort, mais il n’a pas vu les complices d’Hercule qui, armés de couteaux, d’arc, de hache et de bâton, les ont abattus un à un. Mais Hercule, le musculeux, revient aussi sous les auspices de la Paramount, et de sa montagne pyramidale (Images 7-8), ainsi que de la Metro-Goldwyn-Mayer, et de son lion. Il revient pour batailler contre des hordes de faux zombies jaillis de terre (Image 3) et des centaures qui ne sont que le fruit du théâtre d’ombres dans lequel il s’est laissé piéger. Car il n’existe pas plus de centaures que de Cerbère, car Cotys n’est pas ce bon roi protecteur du peuple tout comme Hercule n’est pas le meurtrier de sa femme et de ses enfants. Car au final, tout n’est qu’illusions, mystifications et traitrises. S’appuyant sur des dialogues décalés et anachroniques qui ponctuent les longues batailles numériques, sans jamais sombrer dans le ridicule des ralentis et accélérés, Brett Ratner signe là un film (1) qui renoue avec l’objet du péplum : divertir le mangeur de maïs soufflé. 1- Le film est librement inspiré du roman graphique Hercule : Les Guerres thraces de Steve Moore et Admira Wijaya. « Dans un entretien publié sur le site Bleeding Cool le 17 juillet 2014, l'auteur de comics Alan Moore a appelé les lecteurs de comics à boycotter le film. Alan Moore explique que son homonyme et collègue de travail Steve Moore, auteur du comic Hercule : Les Guerres thraces dont le film est adapté, a été trompé au moment de l'établissement du contrat d'édition de son travail chez Radical Comics, de sorte qu'il n'a pas pu toucher le moindre droit sur l'adaptation cinématographique. Steve Moore a donc souhaité que son nom ne soit pas associé au film ou à sa promotion, pour cette raison et aussi parce qu'il était très insatisfait des altérations apportées à son histoire dans le scénario (son comic est basé sur une documentation historique et mythologique poussée dont le scénario du film ne tient pas compte, et Moore évoque notamment dans son histoire Hylas, amant d'Héraclès, qui a disparu dans le scénario du film). Cependant, Moore est mort quelque temps après, et, à partir de ce moment, la promotion du film a commencé à utiliser son nom afin de profiter du regain d'intérêt envers l'auteur à l'occasion de sa mort. Alan Moore, écœuré par le traitement réservé à son collègue, a donc appelé à boycotter le film à sa sortie » Wikipédia |
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