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Steve Reeves : Hercule || Sylvia Lopez) : Omphale La reine de Lydie || Sylva Koscina : Iole || Primo Carnera : Antée || Sergio Fantoni : Étéocle || Mimmo Palmara : Polynice || Gabriele Antonini : Ulysse || Daniele Vargas : Le roi Amphiaraos || Carlo D'Angelo : Créon || Walter Grant : Esculape || Cesare Fantoni : Œdipe || Fulvio Carrara : Castor || Fulvia Franco : Anticlée || Elda Tattoli : Amie de Iole || Fedele Gentile : Un lieutenant de Polynice || Afro Poli : Argos || Alan Steel: Un lieutenant de Polynice |
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Hercule et la Reine de Lydie |
Retour à Hercule |
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Hercule et la Reine de Lydie |
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Sur la route de Thèbes, Hercule, Iole et Ulysse s’arrêtent à Colone où Œdipe, roi de Thèbes, banni de la cité après s’être découvert coupable de parricides et d'inceste et s'être crevé les yeux, a trouvé refuge. Hercule lui propose d’arbitrer au conflit opposant ses fils : les deux frères ont convenu de régner à tour de rôle sur Thèbes, mais, au terme de son année, Etéocle refuse de s'effacer devant Polynice. Hercule convainc Etéocle de respecter l'accord. Mais alors qu'il porte sa réponse à Polynice, le héros est drogué et enlevé par les soldats d’Omphale, la reine de Lydie. |
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Quelques mots sur |
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Après le succès mondial du premier Hercule, Cinecittà imagine un nouveau salmigondis de mythologie où ils plongent le fils d’Alcmène, l’infidèle l'épouse d'Amphitryon. A l’évocation musculeuse d’Ouréa, l’un des trois fils de Gaïa, les scénaristes ajoutent l’apparition du légendaire et malheur Œdipe, présenté ici sous l’aspect d’un Moïse troglodyte. Ils pimentent leur plat de la lutte qui oppose Étéocle (1) et Polynice et qui cause la guerre des sept chefs avant d’adjoindre, à la mixture, quelques éléments recyclés de la légende de la reine de Lydie, Omphale, qui, comme il se doit, vit au cœur d’une montagne, mais où, étrangement, elle joue à la Gorgone d’un musée de cire. Fort de ce scénario, Pietro Francisci confit le rôle éponyme à l’ex bodybuildé Steve Reeves, toujours aussi inexpressif (2), mais n’ayant pas perdu un gramme de sa masse musculaire. Pour la photo il fait de nouveau appel à Mario Bava, orfèvre en matière d’éclairage changeant (3). Si le résultat ne déroge à aucune des règles intrinsèques du genre, auxquelles il convient d’ajouter l’incontournable ridicule des scènes animalières (4), il flirte avec un érotisme des sept voiles (5) et tente d’atteindre le niveau fastueux d’Hollywood (6). 1- Ce personnage évoque ici la représentation habituelle de Néron 2- Les scènes où il campe un amoureux amnésique permettent de mesurer l’étendue exacte de son talent. 3- Lorsqu’Hercule cède aux charmes de la Reine de Lydie, les éclairages changent en permanence 4- Hercule face aux tigres prête pour le moins à sourire. 5- Voir le « spectacle » de danse. 6- Voir l’efficience de la bataille finale pour la défense de Thèbes. |
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