|
|
|
Georges Marchal :Ulisse || Mike Lane :Ercole || Alessandra Panaro :Elena || Dominique Boschero :Regina || Gabriele Tinti :Mercuro || Raffaella Carrà : || Eleonora Bianchi : || Raf Baldassarre :Prince Adraste || Nando Angelini : || Tino Bianchi : || Gianni Santuccio :Lagos || Yvette Lebon :Giunone |
363 lectures |
|||||||
Ulysse contre Hercule |
Retour à Hercule |
|||||||
Ulysse contre Hercule |
||||||||
En crevant l'œil du cyclope Polyphème, afin de lui échapper, Ulysse a contrarié son père, Poséidon, qui demande réparation à Zeus. Celui-ci confit à son fils Hercule la délicate mission de s’emparer au plus vite d’Ulysse. Aussi Hercule doit-il laisser la tendre Hélène, que convoite Adraste… Pendant ce temps, Ulysse, qui ne soupçonne rien de ce que les dieux lui réservent, est sur le point de rejoindre Ithaque où l'attend Pénélope. Mais voilà qu’un navire éperonne le sien… capturé par Hercule, Ulysse parvient à fuir en incendiant le navire… Hercule se lance aussitôt à sa poursuite… mais ils seront capturés tous les deux par Regina, la reine de la tribu des hommes-oiseaux, avant de fuir de nouveau… Trompant la vigilance d’Hercule, Ulysse parvient à lui fausser compagnie… malheureusement, il tombe aux mains des troglodytes de l'horrible Lagos. Que chacun se rassure, nos deux compères attendront la fin du métrage en parfaite santé et se liront même d’amitié puisqu’au final Ulysse sauvera Hélène des griffes du sinistre prince Adraste et qu’Hercule plaidera la cause d’Ulysse auprès de Zeus. |
||||||||
Quelques mots sur |
||||||||
Après un pré-générique où Mercure reproche à Prométhée, enchainé au Caucase, d'avoir donné aux hommes le feu qui les rend si insolents (1) puis un détour par l’Olympe où Poséidon vient se plaindre auprès de Zeus des agissements d’Ulysse, nous quittons la mythologie grecque pour nous enfoncer dans la fantaisie originale durant une heure trente, une heure trente qui parait parfois un peu longue en particulier lors de l’épisode qui se déroule à la cour du Roi Lagos (2). Et cet épisode (Images 5-6) parait d’autant plus interminable qu’il succède à celui fort prometteur qui voit Ulysse et Hercule aux prises avec la très sculpturale reine du peuple des oiseux (3)… (Images 2-3-4) Mais là n’est pas la seule cause de cette impression d’étirement du temps. D’évidence, lorsque sur Ulysse, enfermé dans un cahot, descend inexorablement le plafond, menaçant de le réduire à l’état de flaque (Image 7) et Hercule se précipite vers le palais de Lagos pour le sauver, le metteur en scène a fort mal calibré la durée des scènes qu’il enchaine. De même, mais là, il s’agit plutôt d’un défaut intrinsèque aux péplums du siècle dernier, les batailles et les combats manquent cruellement de chorégraphie et se contente souvent d’une répétition de la même scène, filmée au mieux sous un angle différent, le tout baignant dans une pagaille vocale où se mélangent cris et piaillements. Ceci étant, ce film s’inscrit parfaitement dans la lignée de ceux qui l’ont précédé, même s’il semble en recul d’un point de vue du graphisme sanguinaire. 1- La scène serait empruntée au « Prométhée enchaîné » d'Eschyle 2- Nous avons droit durant cet épisode à une allusion à Icare, un autre prétentieux qui voulait égaler les dieux 3- S’agit-il de la version féminine du Thrace des « Oiseaux » d’Aristophane ? |
|