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Ed Fury :Ursus || Cristina Gaioni :Magali || Moira Orfei :Attea || Mario Scaccia :Kymos || María Luisa Merlo :Doreide || Luis Prendes :Setas || Rafael Luis Calvo :Mok || Mariangela Giordano :Miriam || Nino Fuscagni :Ospite di Kimos || Soledad Miranda :Iside || Eliana Grimaldi :Fillis || Antonio Gil :Adelfo || Ángela Pla : || Cris Huerta :Challenging Wrestler || Roberto Camardiel :Cleonte |
1827 lectures |
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La fureur d'Hercule |
![]() Retour à Hercule |
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La fureur d'Hercule |
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Au retour d’une guerre en Orient, Ursus (Hercule en VF) apprend que sa fiancée Attea a été kidnappée par des inconnus qui ont, par ailleurs, assassiné son père. Aidé par Doreide, une jeune esclave aveugle, il identifie le responsable de la forfaiture, il s’agit de Setas, l’un de ses amis. Celui-ci approvisionne en esclaves, destinées à être sacrifiées à la déesse Zaas, les prêtres d’une île lointaine. Ursus, accompagné de Doreide, atteindra cette île maléfique… Mais une mauvaise surprise l’y attend. Au final, l’aveugle recouvrira la vue et découvrira l’amour… |
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Quelques mots sur |
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En 1960, alors que le déferlant péplum connait un grand succès, Carlo Campogalliani et le scénariste Giuseppe Mangione exhument le personnage d’Ursus qu’ils inscrivent dans la lignée d’Hercule et Maciste. Ce personnage du roman « Quo Vadis » que son auteur, Henryk Sienkiewicz, avait dédié à la garde de Callina, fille d’un roi lygien, livrée comme otage à Rome et dont la rare beauté avait séduit immédiatement le patricien Marcus Vinicius, ami de l'Empereur Néron, espérait probablement connaitre, à Cinecittà, une vie bien plus palpitante que celle de bodyguard. Mais le destin réserve souvent aux seconds couteaux des facéties dont lui seul a le secret. Ainsi, en franchissant les Alpes, « Ursus » devient « La fureur d'Hercule », quant au deuxième film consacré à ce personnage, « Ursus nella Valle dei Leoni », il est retiré « Maciste dans la Vallée des Lions ». L’intrigue de ce film se noue à la manière de « Derniers jours de Pompéi» et la scène sur laquelle il s’ouvre constitue une copie parfaite de celle qui succède au générique des « Derniers jours de Pompéi ». Des cavaliers qui reviennent de la guerre se séparent à l’approche de leur foyer. Puis le scénario bifurque, Ursus n’apprend la mort de sa famille, mais la disparition de sa fiancée… le spectateur intrigué par cette ouverture ne peut à cet instant que se demander si la fragile aveugle Doréide, qui lui révèle l’atroce information, ne serait pas un nouvel emprunt aux « Derniers jours de Pompéi », à moins que les scénaristes n’aient été inspirés par « Les Lumières de la ville ». Ce premier quart d’heure passé et ses interrogations éradiquées, le spectateur devra admettre que les scénaristes n’ont pas bâclé leur travail tant ils ont multiplié les mésaventures qu’affronte Ursus avant de gagner l’île où il sait sa fiancée retenue. Passant d’un décor à un autre, sur un rythme soutenu, le métrage défile jusqu’au climax que constitue la sidérante séquence où Ursus combat le taureau. A ce moment-là, le spectateur fasciné s’aperçoit que ce péplum a dérogé à la plupart des codes du genre : les jupettes ne dévoilaient aucune jambe féminine ; les méchants n’arboraient aucune mine sournoise ; les comparses comiques ont déserté le plateau ; le grotesque des scènes animalières a cédé la place à un réalisme stupéfiant. |
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