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Kirk Morris : Hercule || Richard Lloyd : Samson || Liana Orfei : Dalila || Diletta D'Andrea : Iole || Enzo Cerusico : Ulysse || Aldo Giuffrè : Seren || Pietro Tordi : Azer || Gian Paolo Rosmino : Esculape || Rina Mascetti : la femme d’Azer || Antonio Corevi : un homme de Gaza || Stefania Sabatini : Penelope || Nando Angelini : un rameur grec || Fortunato Arena : Serifo || Loris Loddi : Illo fils d’hercule || Fulvia Franco : Anticlée |
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Hercule, Samson et Ulysse |
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Hercule, Samson et Ulysse |
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Partis tuer un monstre marin qui terrorise les marins d’Ithaque, Hercule, Ulysse et leurs compagnons échouent en Palestine où les enfants d’Israël sont les victimes de la sanglante tyrannie des Philistins. Confondu avec Samson, qui mène une impitoyable lutte contre les oppresseurs, Hercule doit, afin de prouver au Roi des Philistins son identité et de sauver ses compagnons, capturer Sansom. Hercule et Sansom deviendront amis et frères d’armes… mais n’oublieront-ils pas de se méfier de la perfide Dalila ? |
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Quelques mots sur |
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Mystère du retirage des films lorsqu’ils s’exportent. Celui-ci, qui s’intitule « Hercule défi Samson », devient « Hercule, Samson et Ulysse », même si le jeune Ulysse n’intervient que d’une éphémère présence (1). Probablement s’agissait-il là de la volonté des distributeurs d’aligner trois noms de héros antiques afin d’augmenter les recettes d’exploitation ? Pietro Francisci, grand spécialiste des péplums, réalise avec ce film, qui sera l’un de ses derniers, un savoureux cocktail à base de mythologie grecque et d’histoire biblique. Hercule, fidèle à ces travaux, terrasse un taureau et étrangle un lion (2), puis après un séjour en Palestine, embarque sur l’Argo (3)… Samson, en nazir respectueux, ne se coupe pas les cheveux, combat la domination des Philistins et se laisse attendrir par Dalila (4), sorte d’Amazone qui, lorsqu’elle ne danse pas pour le Roi, se joint à son armée casquée façon nazi… Et Samson, comme Hercule, manie le rocher pesant avec dextérité, lance le javelot avec adresse et cligne du pectoral comme personne d’autre… Au final, nos deux musculeux s’attaquent, de concert, aux fondations d’un temple massif. (5) « Hercule, Samson et Ulysse », s’il n’arbore pas la jupette féminine obligatoire, pratique avec bonheur en matière de polissonnerie un subtil mélange fait de danse lascive aux fulgurances entêtantes, de décolletés obsédants et de bain poétique. Et cette hybridation, celle des héros et des images affriolantes, est rehaussée d’un sadisme ambiant prémonitoire des genres à venir (6). On aperçoit des femmes emportées par des soldats ivres de sang, d’autres littéralement clouées aux murs, d’autres encore attachées et trainées sur plusieurs mètres et d’autres enfin à qui l’on se prépare à fracasser le crâne à coups de massue 1- Ainsi, « Samson » avait été titré « Samson contre Hercule » alors qu’Hercule ne faisait qu’une courte apparition. 2- S’agit-il du lion de Némée et taureau du roi de Crête ? 3- Le navire de Jason ! 4- La trahison de Dalila valut à Samson de perdre sa force. Elle lui avait sournoisement rasé les tresses où il puisait sa force divine 5- S’agit-il d’une allusion à l’épisode où Samson trouva la mort sous les décombres du temple des Philistins qu’il venait de détruire ? 6- Giallo, gore, etc. |
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