|
![]() |
|
Steve Reeves : Hercule || Sylva Koscina : Iole fille de Pélias || Fabrizio Mioni : Jason || Gianna Maria Canale : Anthéa, reine des Amazones || Gabriele Antonini : Ulysse || Ivo Garrani : Pélias || Arturo Dominici : Eurysthée || Mimmo Palmara : Iphitos || Lydia Alfonsi : la sibylle || Aldo Fiorelli : Argos || Gino Mattera : Orphée || Walter Grant/Gian Paolo Rosmino : Esculape || Afro Poli : Chiron |
541 lectures |
|||||||
Les Travaux d'Hercule |
![]() Retour à Hercule |
|||||||
| ||||||||
Les Travaux d'Hercule |
||||||||
Hercule est chargé par le roi Pelias de l’éducation de son fils Iphitos. Mais l’orgueilleux de celui-ci attise sa jalousie. Ainsi, lorsqu’Hercule affronte le redoutable lion de Némée, Iphitos, faisant fi des recommandations du demi-dieu, meurt sous les coups de griffes du fauve. Fou de rage, Pelias décide de punir Hercule en lui ordonnant d’affronter le taureau de Crète. Le taureau mis à terre, Hercule rencontre Jason. Et voilà nos deux héros, flanqués d’un Ulysse juvénile, en compagnie d’Ulysse à la conquête de la toison d’or. Malheureusement, leur route maritime va croiser le royaume des Amazones… Mais que chacun se rassure, Jason débarquera en Colchide, terrassera le dragon, décrochera la toison d’or et regagne le trône dont il avait été sournoisement privé... |
||||||||
Quelques mots sur |
||||||||
Amalgamez quelques bribes de la mythologie en un grand tout et vous obtenez le scénario de ce film qui constitue l’un des premiers « muscle opéra », pour reprendre l’expression utilisée par les spécialistes du genre. • Le roi légitime d’Iolcos, Éson, père de Jason, fut assassiné par son beau-frère Pélias qui usurpa ainsi le trône. Afin de reconquérir celui-ci, Jason, à la tête des Argonautes, partit conquérir la Toison d'or. • Le centaure, Chiron, fils de Cronos et de l'Océanide Philyra, vécut dans une grotte sur le mont Pélion, en Thessalie où il se vit confier l'éducation de nombreux héros. • Depuis sa naissance, Héraclès (Hercule) subit les attaques de la haineuse Héra. Celle-ci, prenant possession de l’esprit du fils illégitime de Zeus, le contraint à tuer sa femme Mégara et ses fils. Afin d’expier sa faute, la Pythie lui ordonna de se mettre au service d'Eurysthée, son plus vieil ennemi, et d'accomplir les tâches qu'il lui ordonnerait : ce furent les douze travaux. • Les Amazones étaient un peuple de femmes guerrières qui avaient coutume de se couper le sein droit afin de pouvoir tirer à l'arc et d’enlever la vie à leurs enfants mâles, de les rendent aveugles ou boiteux… • Les Sirènes étaient des divinités qui résidaient dans les eaux du détroit de Messine en Sicile. Elles séduisaient les navigateurs grâce à leurs chants magiques et conduisaient leur navire contre les récifs où ils se fracassaient. Fort de ces quelques éléments de la foisonnante et labyrinthique mythologie grecque, nous voilà armé non pas seulement pour appréhender au plus près le scénario de ce péplum, mais pour pénétrer au cœur du genre : l’imbroglio. A ce cocktail en perpétuelle mixtion, il convient d’adjoindre les éléments visuels qui perdurent d’un métrage à l’autre. • La double-face de la féminité, incarnée ici par la virginale Iole, fille de Pélias (Sylva Koscina) et la tentatrice sournoise et funeste Anthéa, reine des Amazones (Gianna Maria Canale) aux accents de Sirènes. • Les perfides méchants qui arborent leur venin sur leur triste figure que déforme leur lâcheté : Iphitos (Mimmo Palmara) et Eurysthée (Arturo Dominici). • Les seconds rôles, véritables jeunes premiers, au sourire franc et à la mine probe. • Les comparses comiques. Ici nous en avons deux : Gabriele Antonini campant Ulysse, ado gaffeur ; G.P. Rosmino dans le rôle d’Esculape, vieillard lubrique. À l’avenir, la charge incombera souvent à un nain (Salvatore Furnari,…). • Le fétichisme des shorts et jupettes, toujours propice pour dévoiler les jambettes. L’armée des Amazones ne semble avoir que cette fonction, dans une pure mise en scène de comédie musicale • Et bien sûr, le très musculeux Hercule, personnifié par un piètre acteur, mono-expressif, rescapé des salles de culturisme, le corps toujours luisant d’huile |
|