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La Légende d'Hercule |
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La Légende d'Hercule |
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Hercule est le fils de la reine Alcmène que lui a donné Zeus en cachette du roi Amphitryon pour renverser celui-ci une fois l'enfant devenu adulte. Amoureux d'Hébé, Hercule est écarté par le roi qui la destine à son autre fils, Iphiclès. Le demi-dieu est exilé en Egypte où Amphitryon lui a tendu un piège. Capturés au terme d’une bataille héroïque, Hercule et Sotiris, son compagnon d'armes, sont vendus comme esclaves. Devenu gladiateur et renversant tous les obstacles, Hercule, avec l'aide de Sotiris, va tenter de libérer le royaume de la tyrannie d’Amphitryon, d’arracher Hébé aux griffes de son frère, et de prendre enfin sa vraie place. |
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Quelques mots sur |
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Une fois de plus la mythologie se perd dès les premières minutes du film, car si Hercule (Héraclès) est conçu lors de la nuit crapuleuse et interminable que partagent Alcmène et Zeus, ce dernier n’enfante pas la belle en se déguisant en courant d’air, mais en s’affublant des traits de son époux légitime, le roi Amphitryon, parti en guerre contre les Taphiens et les Téléboéens. Et si Alcmène donne naissance à Iphiclès, fils d’Amphitryon, la veille de la venue au monde d’Hercule, c’est parce que Héra, femme légitime de Zeus, rongé par la jalousie, a tout fait pour qu’il en soit ainsi. Autant dire qu’Héra n’a jamais autorisé Zeus à « visiter » Alcmène comme le prétend ce film. Mais, il est vrai qu’il n’a pas vocation à l’édification que seul l’intéressent les SFX (special effects). Et en la matière, le spectateur sera comblé. Coincé entre « Gladiator » et un « Choc des Titans » à l’esthétique numérique des « 300 : la naissance d’un empire », dès les premières images, un travelling avant entièrement orienté vers le point de fuite, le film est placé sous les auspices de la 3D façon jeux du cirque. La suite ne démentira pas cette impression initiale : au diable le scénario seul compte, au bout du conte, les sauts et bagarres, les ralentis enchainés à de brusques mouvements de caméra. Que coule le sang, que la sueur inonde l’écran ! Pourquoi s’embarrasser de psychologie ? Qu'Hercule soit d’un seul bloc, celui de l’amour, de l’amitié et de la justice. Certes, il trucide, de-ci de-là, quelques quidams, mais que ce ne soit pas parce qu’une colère irrationnelle le saisit. Fils de Zeus, agile au maniement des blocs de pierre et de l’éclair divin, Hercule, dans le sillage de « Pompéi » et de quelque autre péplum du 21e siècle triomphe sur les écrans avant que ne le détrône un quelconque autre avatar numérique faisant fi lui aussi de l’intrigue. |
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