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Lou Ferrigno : Hercules || Sybil Danning : Ariadne || Brad Harris : Augias || Ingrid Anderson : Cassiopea || William Berger : Le roi Minos || Rossana Podestà : Hera || Mirella D'Angelo : Circé || Bobby Rhodes : King Xenodama || John Garko : Valcheus || Efroni Yehuda : Dorcon || Delia Boccardo : Athena || Claudio Cassinelli : Zeus || Frank Garland : Le voleur || George Gabriella : Mère || Baldassar Ralph : Sostratos |
561 lectures |
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Hercule |
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Hercule |
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Y’a-t-il un scénario dans ce film ? | ||||||||
Quelques mots sur |
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Après une brève apparition à New York en 1970, c’est sous les traits du culturiste Olympia Masters -1994- interprète de « L'Incroyable Hulk » jusqu’en 1982, qu’Hercule signe son retour sur les écrans. Au terme d’un cours verbeux de cosmologie et une implicite allusion à Moïse, nous retrouvons notre force de la nature en train de tracter une charrue aux socles faits de lourdes pierres aiguisées… Et le bœuf tire, tire et tire jusqu’à ce qu’un quidam vienne lui annoncer un malheur, pendant que nous autres pauvres spectateurs présentons le désastre qui s’annonce. Luigi Cozzi, probablement aficionado de péplums et adepte de SF, tente, sous les auspices de l'heroic fantasy, un hasardeux mariage entre ces deux genres, mais échoue lamentablement faute d’acteurs crédibles, de scénario solide et de modestie. Ces effets pyrotechniques et lumineux se noient sous un verbiage pompeux aux ambitions shakespeariennes. Quant à son cocktail de références, il laisse pantelant le plus indulgent des amateurs du « grand n’importe quoi ». De Pompéi à Rhodes, des Enfers à l’Atlantide, de la dérive des continents à Excalibur, des amazones aux voyages intergalactiques, des rugissements d’un ours à la Grande Ourse, des muscles saillants d’Hercule à la poitrine généreuse d’une méchante femme, rien ne manque à ce bourguignon pour chien famélique. Et au terme des 90 minutes passées à regarder des nuits américaines et des épées aux relents de sabre laser, le regardeur se met à regretter que le réalisateur n’est pas été aussi un idolâtre du porno. Il aurait ainsi évité de vêtir ses actrices de ces maillots de bain une-pièce, argentés ou dorés, et serait ainsi parvenu à masquer la vacuité de son entreprise. |
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