|
|
|
Rock Stevens : Hercule || Helga Line : Thanit || Mario Petri (V) : Phaleg, roi des Assyriens || Anna-Maria Polani : Hespérie reine des Hellenes || Livio Lorenzon : Salmanassar || Tullio Altamura : Assur || Franco Balducci : Moksor || Rosy De Leo : l’esclave Gilda || Andrea Scotti : un jeune berger || Diego Pozzetto : Crissipo || Mirko Valentin : Behar || Diego Michelotti : Glicon || Eugenio Bottai : le ministre d’Assur || Emilio Messina, Pietro Torrisi, Gilberto Galimberti, Amerigo Santarelli, Puccio Ceccarelli : lutteurs |
357 lectures |
|||||||
Hercule et les tyrans de Babylone |
Retour à Hercule |
|||||||
Hercule et les tyrans de Babylone |
||||||||
Le monarque assyrien Phaleg, en visite à Babylone, propose au triumvirat qui règne sur la cité de lui acheter l’ensemble de ses esclaves ! L’extravagance de l’offre éveille les soupçons d’Azzur, Salmanassar et de la belle Taneal. Au terme d’une brève enquête, faite de roublardises, ils découvrent que parmi ses esclaves se cache Hespérie, la reine grecque. Les deux frères n’auront de cesse que de l’identifier afin de l’épouser de force pendant que leur sœur, Taneal, complotera contre eux dans l’espoir de s’emparer du pouvoir… Mais nos trois tyrans ont oublié un peu vite qu’Hercule veille sur sa reine bien aimée… |
||||||||
Quelques mots sur |
||||||||
Alors que le péplum est à l’agonie, bientôt terrassé par le western spaghetti, un tout nouvel acteur enfile la jupette rouge du fils de Zeus pour cette aventure dans le voisinage de la mythique mégapole de la Mésopotamie, synonyme du mal (1), car de la persécution dans la tradition chrétienne. C’est, probablement, ce dernier aspect qui inspire les scènes de prison de femmes ou celle qui voit plusieurs dizaines d’esclaves attachées à des poteaux de bois et condamnées à souffrir de la faim et de la soif (2), car pour le reste la Babylone de ce film ne semble avoir aucun rapport avec cité qui se dressait sur les bords de L'Euphrate et qui étendait sa domination au-delà de la Basse Mésopotamie. Au milieu d’une factice inversion du code des couleurs qui veut que les bons soient vêtus de blanc et les méchants de noir (3), le culturiste, aux pectoraux luisants, mais au jeu d’acteur limité, Rock Stevens (4), campe un Hercule au gourdin ridicule qui ne s’embarrasse pas de futiles considérations. Pendant ce temps, l’actrice italienne Anna-Maria Polani (5) campe une bien fade Hespérie, reine des Grecques, dont la survie ne mérite pas la destruction totale de Babylone, façon Samson détruisant le temple des Philistins à la manière de Dieu anéantissant Sodome et Gomorrhe. Seule Helga Liné (6), dans le rôle de la méchante et perfide Thanit, teinte ce film, au scénario aussi improbable que bâclé, d’une coloration s’écartant du banal ennui que des scènes de bataille probablement chipée à des métrages plus riches ne parviennent pas à égayer. 1- Ne parle-t-on pas de la Nouvelle Babylone pour désigner l’empire du mal ? 2- Notons aussi, de-ci de-là, quelques sages allusions au bondage 3- L’ordre naturel des couleurs sera rétabli lors du dénouement qui verra Hercule vêtu de blanc 4- Il reprendra par la suite son véritable nom, Peter Lupus, pour devenir Willy Armitage dans les 158 épisodes de la série télévisée culte « Mission Impossible » 5- Obscure ( ?) actrice italienne. Elle a parfois tourné sous le pseudonyme d'Ann Sherman. 6- On appréciera mieux son talent dans « The Vampires’ Night Orgy » (1974) |
|