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Andy Serkis : César || Jason Clarke : Malcolm || Gary Oldman : Dreyfus || Keri Russell : Ellie || Kirk Acevedo : Carver || Toby Kebbell : Koba || Nick Thurston : Yeux Bleu || Jon Eyez : Foster || Kevin Rankin : McVeigh || Jacko Sims : Werner || Kodi Smit-McPhee : Alexander || Lombardo Boyar : Terry || Karin Konoval : Maurice || Judy Greer : Cornélia || Enrique Murciano : Kemp || Alex Eldimiati : Rocket || Larramie Doc Shaw : Ash || Lucky Johnson : Rationer || Richard King : Stoned |
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La Planète des Singes : l'Affrontement |
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La Planète des Singes : l'Affrontement |
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Le virus ALZ-113 a eu raison de la quasi-totalité de l’humanité. A San Francisco vit un groupe d’hommes (et de femmes) naturellement immunisés contre ce virus ; à quelques kilomètres au nord, dans la forêt Muir Woods vit un important groupe de singes dirigé par César. Les humains souhaitent remettre en fonctionnement une centrale hydraulique, mais celle-ci se situe au cœur de la forêt… César accepte finalement que ceux-ci tentent de réparer le barrage. Pendant ce temps, des deux côtes, des forces malfaisantes se préparent à l’affrontement. |
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Quelques mots sur |
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Le producteur Peter Chernin et la 20th Century Fox avaient annoncé le second volet du reboot de la « Planète des singes ». Les aficionados attendaient avec impatience cette suite de « La Planète des singes : Les Origines »… Et le mangeur de pop corn a eu droit à un vague remake du plus mauvais des opus de la franchise : « La Bataille De La Planète Des Singes » (1) Certes, les progrès techniques (2) ont permis un habillage moins famélique du métrage, la « cité » des singes ne se résume pas à un village étriqué aux toits de chaume, mais à un généreux amoncellement de troncs de séquoias. Quant au refuge des humains, il ne se limite pas à quelques couloirs obscurs dans les entrailles de la mégapole en ruine, mais s’étend à l’air libre (3) dans un San Francisco dévasté. Pour autant, le cœur du scénario demeure inchangé, en d’autres termes, les faiblesses intrinsèques du métrage de 1973 n’ont pas déserté l’écran. Et le réalisateur a beau se réfugier au fin fond d’une timide 3D (5), la symbolique n’est pas plus légère (4) que par le passé et les bons sentiments sont toujours aussi envahissants. Ceci étant posé, que convient-il de retenir de ce second long-métrage (6), huitième apparition de singes savants à l’écran ? Que le divertissement aurait gagné en efficacité s’il ne s’était noyé sous les flots d’un discours vertueux ! 1- 1973 de J. Lee Thompson 2- En fait, ce métrage n’existe que par la grâce du numérique… 3- Les décorateurs n’ont pas pu s’empêcher de lui donner les apparences d’un gymnase… après une catastrophe 4- On retiendra le combat final qui oppose, au sommet de la tour, César au félon Koba, et dans le sous-sol de celle-ci Malcolm affronte Dreyfus. 5- Tellement timide qu’elle en devient inutile 6- Le réalisateur Rupert Wyatt qui avait dirigé « La Planète des singes : Les Origines » a quitté le projet en raison de délais de production trop courts. |
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