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Andy Serkis : César (Caesar en VO) || James Franco : Will Rodman || Freida Pinto : Caroline Aranha || John Lithgow : Charles Rodman || Brian Cox : John Landon || Tom Felton : Dodge Landon || David Oyelowo : Steve Jacobs || Tyler Labine : Franklin || Jamie Harris : Rodney || David Hewlett : Hunsiker |
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La Planète des singes : Les Origines |
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La Planète des singes : Les Origines |
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Will Rodman travaille sur un rétrovirus capable de combattre la maladie d'Alzheimer. Au cours de ses recherches, il teste ce remède sur des cobayes chimpanzés. L’avancement de ses travaux est important, mais un jour l’un de ses cobayes se révolte et doit être abattu dans les locaux du laboratoire. Les rechercher sont immédiatement interrompues et tous les singes euthanasiés. Mais le chimpanzé a mis au monde un petit mâle… Will recueille l’animal chez lui. Le petit singe, que Will appelle César, se révèle d’une intelligence hors du commun. Trois ans plus tard, Will injecte un échantillon du rétrovirus à son père qui souffre de la maladie d'Alzheimer. Du jour au lendemain, son état de santé s’améliore… Tout va pour le mieux jusqu’au jour où le père de Will a une violente altercation avec un voisin. César se précipite alors sur ce voisin… César est expédié dans un refuge pour singes et découvre le mauvais sort qui est réservé à ses congénères. César se doit d’unir les singes et de fuir cet univers carcéral. Sa ruse, son intelligence insoupçonnée et le rétrovirus vont lui venir en aide... |
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Quelques mots sur |
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Rebooter désigne l'action de redémarrer un système après un crash. Cet anglicisme est usité fréquemment en informatique. Au cinéma, un reboot désigne une nouvelle version d'un film qui au lieu de prolonger les versions précédentes ou de les revisiter, préfère reconsidérer l’histoire dans un nouveau cadre. Mais prenons un exemple : 1968 : « Planet of the Apes », sur Terre les singes et les hommes ont échangé leur place. 2001 : « Planet of the Apes », sur Terre les hommes sont les esclaves des singes. Remake aux formes de préquelle du « Planet of the Apes » de 1968. 2011 : « Rise of the Planet of the Apes », sur Terre les singes, excepté César, ne sont que des animaux stupides. Malgré son titre, qui fait référence aux origines, il ne s’agit pas d’une préquelle aux deux films précédemment cités mais d’un reboot de la saga (1). Exit les craintes et autres peurs du nucléaire, de la guerre totale et de l’apocalypse thermonucléaire, nous sommes à l’heure des virus mortels, de la génétique et des plantes transgéniques. Le danger ne provient plus des bases militaires, mais des laboratoires pharmaceutiques et de leur course effrénée aux profits. Les singes ne prendront pas le pouvoir sur l’homme au terme d’un lent processus de dégénérescence de la race humaine, combiné à un aussi lent cheminement des primates vers les capacités d’abstractions , mais à la suite de l’injection d’un virus ou après l’inhalation d’un gaz (2). Quant au film en lui-même, dont on sait qu’il connaitra une suite, second opus d’une nouvelle saga de la planète des singes, il marie avec adresse les effets numériques (3) à un scénario mitonné dans les chaudrons de l’antispécisme (4) larmoyant devant l’autel du blockbuster militant. Autant dire qu’il ne lui manque ni l’efficacité d’un « E.T » ni le dynamisme revigorant d’un « Spartacus » (5). 1- Saga qui n’a connu qu’une succession de crashs 2- Ce gaz est bien évidemment mortel pour les humains 3- Contrairement aux précédents films, les chimpanzés, gorilles et orangs-outans du film ont été créés en images de synthèse par la société Weta Digital de Peter Jackson, aidée par l'Université Columbia. La société a utilisé la capture de mouvement comme pour Avatar et Le Seigneur des Anneaux, et des équations mathématiques précises basées sur la physique pour simuler la fourrure photo-réaliste des singes (Wikipédia). 4- L'antispécisme s'oppose à l'humanisme, car en plaçant l'espèce humaine avant toutes les autres, il induirait la maltraitance, l'exploitation et à la consommation des animaux par les êtres humains. 5- « ET » de Steven Spielberg, sorti en 1982. « Spartacus » de Stanley Kubrick, sorti en 1960, adapté du roman éponyme de Howard Fast |
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