|
![]() |
|
Roddy McDowall : César || Claude Akins : Général Aldo || Natalie Trundy : Lisa || Severn Darden : Gouverneur Kolp || Lew Ayres : Mandemus || John Huston : Le Législateur || Paul Williams : Virgil || Austin Stoker : MacDonald || Noah Keen : Abe le Professeur || Richard Eastham : Capitaine des mutants || France Nuyen : Alma || Paul Stevens : Mendez |
725 lectures |
|||||||
La Bataille de la planète des singes |
![]() Retour à La Planète des Singes |
|||||||
| ||||||||
La Bataille de la planète des singes |
||||||||
Vingt ans sont passés après le soulèvement sanglant conduit par César. Dans un village préindustriel aux senteurs pastorales, César a installé sa communauté de singes qui cohabite avec quelques humains réduits à l’état de semi-esclaves. Tout irait bien dans ce meilleur des mondes possibles, si César ne devait contenir les ardeurs d’un gorille belliqueux, le général Aldo, qui ne rêvent que d’exterminer les ultimes humains et de s’accaparer du pouvoir. Et c’est à ce moment-là, alors que d’importantes tensions traversent le village, que jaillissent des ruines de New York les troupes d’humains irradiés et mutants conduites par le gouverneur Kolp... |
||||||||
Quelques mots sur |
![]() |
|||||||
Après le léger sursaut avec l’opus précédent, la saga sombre définitivement dans la médiocrité la plus immonde. Pourtant, une multitude d’éléments scénaristiques étaient présents pour que ce film ne soit pas ce misérable produit aussi mou (1) qu’insipide. L’insurrection des singes a triomphé… et les singes sont maintenant en capacité de construire une société meilleure où chacun trouvera sa place (2). Et comme toujours dans de telles situations surgit une double menace : l’intervention des forces réactionnaires et revanchardes (3) ; la tentation, sous couvert de radicalisme, d’une solution militaire et dictatoriale (4). La société que souhaite bâtir César est menacée, de l’intérieur, par la fougue belliqueuse et militariste des gorilles et de l’extérieur par les désirs revanchards d’une colonie d’humains mutants qui vivent dans les entrailles de la cité. Malheureusement, en guise de péplums post-nucléaire, nous assistons à l’attaque indolente d’un village de chaume par un groupe de bouffons, aux effectifs dérisoires, à qui le costumier a collé une pastille de plastique sur la joue. Et ce n’est pas la répétition des mêmes scènes d’explosion, filmées sous divers angles, qui donne de l’ampleur à l’ensemble En conclusion, tout est laid dans cet ultime opus de la planète des singes (5), les décors, les maquillages, les dialogues, le scénario, les acteurs, les cadrages, le montage… 1- Mais cette mollesse est à l’image du personnage de César. 2- C’est sur cette fiction paradisiaque que se termine le film. Comme s’il suffisait d’une bagarre de rue pour transformer le monde. 3- Les chants révolutionnaires ne manquent jamais d’évoquer ce danger « Entendez-vous dans les campagnes Mugir ces féroces soldats ? Ils viennent jusque dans vos bras Égorger vos fils, vos compagnes ! » 4- Parfois il se nomme Kornilov, Bonaparte ou Compaoré… 5- Après une halte, sur les écrans de télévision, de treize épisodes de 45 minutes au cours d’une unique saison, la saga connaitra, en 2001, un renouveau avec un remake musclé du premier opus puis reboot en 2011. |
|