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Roddy McDowall : Cornelius || Kim Hunter : Dr. Zira || Bradford Dillman : Dr. Lewis Dixon || William Windom : Le Président des États-Unis || John Randolph : Le président du comité || Eric Braeden : Dr. Otto Hasslein || Natalie Trundy : Dr. Stephanie « Stevie » Branton || Ricardo Montalbán : Armando || Sal Mineo : Dr. Milo || Albert Salmi : E-1 || Jason Evers : E-2 || Harry Lauter : Général Winthrop || M. Emmet Walsh : Aide du Général Winthrop || Roy E. Glenn Sr. : Avocat || James Bacon : Général Faulkner |
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Les Évadés de la planète des singes |
 Retour à La Planète des Singes |
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Les Évadés de la planète des singes |
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| Dans un lointain avenir post apocalyptique, la Terre sera dominée par les singes, mais il sera aussi anéanti par une communauté de mutants humains télépathes adorateur de la bombe atomique. Pour échapper à cette destruction, le Docteur Milo, Zira et Cornélius embarquent à bord de la navette spatiale du Capitaine Taylor pour un voyage de retour vers l’an 1973 ! Conduit au zoo, Dr. Milo est tué par un gorille… Lorsque les hommes découvrent que les deux singes survivants sont doués d’intelligence et de parole, ils sont dans un premier temps traités avec beaucoup d’égard, mais très vite leurs révélations dérangent quelques esprits obtus… ils n’ont pas d’autre choix que de fuir. Un directeur de cirque les accueille. Zira, enceinte, donne vie à son enfant sous l’œil intrigué d’un singe primitif… Mais ils ne peuvent demeurer plus longtemps dans ce cirque et doivent fuir de nouveau. Le film se referme alors que Zira et Cornélius et leur enfant sont abattus comme de vulgaires criminels. |
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Quelques mots sur |
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| La saga de la planète des singes prend son envol avec ce troisième épisode, un envol qui à l’image des vaisseaux spatiaux qui la peuplent frôle à tout instant le crash. Exit les décors misérables des habitations troglodytes, exit l’orange des orangs-outans et le noir des stupides gorilles, exit le futur… en fait, exit la planète des singes ; Welcome to the United States et à sa langue anglaise parlée de toute éternité. (1) Après un début, qui promettait quelques scènes cocasses et un renversement des rôles, puisqu’ici c’est au tour de Cornelius et du Dr. Zira d’être l’objet des études de psychologues et autres chercheurs animaliers (2), le film sombre corps et intrigue dans un océan de platitudes. (3) Une commission d’enquête siège afin de déterminer on ne sait quoi, mais peut-être ne s’agit-il que de la manifestation du manque d’imagination des scénaristes qui ne font que réécrire la scène du procès auquel avait été soumis le colonel George Taylor lors du premier opus de la saga. (4) Et à ce moment précis du film, le spectateur devine que ces « Évadés De La Planète Des Singes » auraient pu être un grand film s’il avait osé aborder de front la question religieuse qui est au cœur de l’intrigue ; s’il avait ébauché une réponse à la question prégnante : Dieu a-t-il créé l’homme a son image ? (5) Mais qu’importe, puisque pour un budget de 2 millions, le film rapporte près de 20 ? 1- N’est-il pas plaisant de constater que nos singes, venus d’un très lointain futur, parlent un parfait anglais du XX siècle ? 2- Natalie Trundy, qui incarne le Dr. Stephanie Branton, avait campé Albina,une dans Le Secret de la planète des singes. Et sera de retour dans des personnages différents lors de La Conquête de la planète des singes et La Bataille de la planète des singes 3- Vie de famille, Cocktails, champagne, abus de confiance et accouchement… En fait, il faudra attendre « ET » pour que, sur un scénario semblable, le spectateur s’évade de ces fadaises 4- Une écriture beaucoup plus bon enfant… 5- On aurait pu espérer que la présence d’un prêtre siégeant à la commission d’enquête soit propice à l’esquisse d’une réponse à cette épineuse question. |
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