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Andy Serkis : César ||| Woody Harrelson : le colonel ||| Judy Greer : Cornelia ||| Karin Konoval : Maurice ||| Steve Zahn ||| Chad Rook : Boyle ||| Amiah Miller : Nova 5 ||| Terry Notary (en) : Rocket ||| Gabriel Chavarria (en) : Preacher ||| Mercedes de la Zerda : Lang ||| Michael Adamthwaite : Luca ||| Sara Canning ||| Aleks Paunovic |
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La Planète des singes : Suprématie |
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La Planète des singes : Suprématie |
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L’humanité a été décimée par la grippe simienne. Les singes se sont réfugiés dans la forêt où ils vivent loin des hommes… Mais le colonel McCullough n’entend pas les laisser vivre en paix. Il est persuadé que seule leur extermination ainsi que celle des humains atteints du virus mettra un terme à l’épidémie qui menace la survie de l’Homme. Dans sa lutte sans merci contre les singes, il parvient à localiser le repère de Cesar. Il s’y introduit et tue le fils de César ainsi que sa femme. Accompagné par l’orang-outan Maurice, le singe Rocket et le gorille Luca, César se lance à la poursuite du colonel… pendant ce temps, son peuple se met en route vers d’autres cieux. |
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Quelques mots sur |
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Après un début conforme à la doxa blockbuster, le métrage glisse imperceptiblement vers un Bergman survitaminé. La psychologie, envisagée du point de vue des singes (1), envahit le scénario. La bataille principale se déroule dans le cerveau de César, déchiré entre sa soif de vengeance et son désir de vivre en paix. La colonne de singes, contraints à l’exil, est repérée, capturée et déportée… leur prison, ancienne base militaire, a tous les attributs du camp d’extermination, kapo compris, et si aucune fumée ne s’échappe d’une cheminée, le sous-texte est limpide et chacun devine, qu’une fois leur tâche absurde accomplie, ils seront exterminés. Et des plans évoquant des films telle « La Liste de Schindler » (2) se mêlent à une situation qui rappelle d’autres métrages, comme « Le Pont de la rivière Kwaï » (3). Au final, si les troupes du colonel McCullough (4), un soldat dissident, aux méthodes radicales, sont vaincues par l’armée loyaliste, c’est le doigt de la providence divine qui sauve le peuple simien de l’extermination et lui permet de gagner la terre promise que baigne une lumière douce. Deux personnages adoucissent le propos cruellement pessimiste de ce dernier volet du reboot débuté avec le vivifiant « Les Origines » : • « Méchant Singe », un singe chétif au passé incertain, sorte de fou du roi maladroit et craintif. Il constitue le contrepoint comique, un Guido Orefice (5) qui cache aux spectateurs l’horreur de la situation. • Nova, fillette que la grippe simienne a rendue muette. Elle est le contrepoint au titre du film. Elle est l’optimiste promesse d’un possible avenir échappant à la problématique de la « Suprématie ». 1- La motion capture se trouve au centre de cette approche puisque les singes ne parlant pas (mis à part César et « Méchant Singe ») seuls les « mouvements » expriment les sentiments. 2- https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Liste_de_Schindler 3- https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Pont_de_la_rivi%C3%A8re_Kwa%C3%AF_(film)#R.C3.A9sum.C3.A9_d.C3.A9taill.C3.A9 4- Il évoque le colonel Walter E. Kurtz d’« Apocalypse Now ». Cette référence est renforcée par le graffiti « Ape-Pocalypse Now » (« l'apocalypse des singes maintenant ») écrit dans les égouts par où aura lieu « La grande évasion » 5- https://fr.wikipedia.org/wiki/La_vie_est_belle_(film,_1997)#Synopsis |
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