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Edward Norton : Will Graham || Anthony Hopkins : Dr Hannibal Lecter || Ralph Fiennes : Francis Dolarhyde || Harvey Keitel : Jack Crawford || Emily Watson : Reba McClane || Mary-Louise Parker : Molly Graham || Philip Seymour Hoffman : Freddy Lounds || Barbara Kerr Condon : la grand-mère de Francis Dolarhyde || Cliff Dorfman : l'officier Ovard || Anthony Heald : Dr Frederick Chilton || Ken Leung : Lloyd Bowman || Tom Verica : M. Leeds || Frankie Faison : Barney Matthews || Bill Duke : le commissaire de police || Lalo Schifrin : le chef d'orchestre || John Rubinstein : un invité du repas || Azura Skye : la vendeuse de livres |
645 lectures |
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Dragon rouge |
Retour à Hannibal Lecter |
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Dragon rouge |
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Trois ans après avoir arrêté le docteur Hannibal Lecter, Will Graham vit paisiblement avec sa femme et son fils en Floride. Les blessures physiques que lui a infligées ce dangereux criminel ont disparu, mais il garde encore quelques séquelles psychologiques de sa rencontre avec lui. Cette mauvaise expérience l'a amené à se retirer du FBI. Un jour, son ancien patron vient lui rendre visite. Il a besoin de son aide pour traquer un tueur en série connu sous le nom de "la petite souris". Ce dernier a déjà massacré deux familles durant des nuits de pleine lune. Le FBI ne dispose que de quelques jours avant qu'il ne frappe à nouveau. Will ne se sent pas prêt à reprendre du service, mais a-t-il réellement le choix ? Afin de comprendre les motivations de ce tueur, il se voit contraint de demander l'aide du docteur Lecter, qui se trouve au centre de détention psychiatrique de Baltimore. |
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Quelques mots sur |
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Pour cette seconde adaptation du roman de Thomas Harris, « Dragon rouge » (1), qui dans la chronologie filmique se situe avant le « Silence des agneaux » puisqu’il se clôt sur l’arrivée de la jeune stagiaire du FBI Clarice Starling, le cinéaste a repris les décors de ce film en ce qui concerne le lieu d’enfermement d’Hannibal. Mais il ne s’est pas contenté de cette copie, ce qui est adroit puisqu’ainsi le spectateur est immergé dans un cadre familier, il a aussi recopié la scène où Clarice Starling s’avance vers la chaise posée au bout du corridor, face à la cellule vitrée d’Hannibal (Image 1), réduisant ainsi l’enquêteur Will Graham (Image 3) à un double féminin de Clarisse. C'est-à-dire un individu à la fois déterminé et craintif. En ce qui concerne le scénario, il consiste en une banale réécriture blockbusterisée (2) de celui de « Manhunter » (3), ce qui est normal puisqu’il s’agissait là aussi d’une adaptation du roman de Thomas Harris, « Dragon rouge ».(4) Pour autant, ces éléments, qui auraient pu se révéler comme des faiblesses congénitales du film, en constituent, au final, sa force. Si le personnage du tueur, Francis Dolarhyde (Image 4), est toujours aussi peu convaincant malgré quelques moments concluants (5), Hannibal Lecter déploie toute l’ambiguïté glaçante (Image 2) qui était la sienne dans le silence des agneaux, ambiguïté dont il s’était défait lors du malheureux épisode gore-soft entre Italie et États-Unis. Le spectateur replonge dans l’atmosphère oppressante, à mille lieues des éclaboussures de sang pour 120 minutes d’angoisse et de suspense. 1- Il s’agit effectivement du premier roman où apparait Hannibal Lecter 2- L’aspect Blocbuster du film est particulièrement présent lors de l’incendie de la demeure de Dolarhyde (Images 7-8) 2- Alors que « Manhunter » s’ouvrait sur une scène de meurtres, ce film est introduit par une scène de prégénérique qui aboutit à l’arrestation d’Hannibal 3- Mais fallait-il reprendre quasi à la virgule les dialogues ? 4- Résultat d’une mère castratrice, on se demande s’il bande parce que Reba lui grimpe dessus ou si c’est parce qu’il regarde un film où s’ébattent joyeusement ses futures victimes (Images 5-6) |
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