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Denis Podalydès : Joseph Rouletabille || Sabine Azéma : Mathilde Stangerson || Zabou Breitman : Edith Rance || Olivier Gourmet : Robert Darzac || Jean-Noël Brouté : Sainclair || Pierre Arditi : Frédéric Larsan / Naja-Bey || Vincent Elbaz : Prince Galitch || Michael Lonsdale : Le professeur Stangerson || Julos Beaucarne : Le père Jacques / Vieux Bob || Isabelle Candelier : Mme Bernier || Dominique Parent : M. Bernier || Bruno Podalydès : Arthur Rance || Michel Vuillermoz : Le curé || Roger Roka : Rikki Matoni || Vincent Vedo Velli : Brignolles |
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Le Parfum de la dame en noir -2005 |
Retour à Joseph Rouletabille |
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Le Parfum de la dame en noir -2005 |
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Larsan serait-il mort comme l’annonce le journal ? Quoi qu'il en soit, Mathilde Stangerson épouse Robert Darzac avant de partir en villégiature dans le château en bord de mer d’amis… Mais leur bonheur est de courte durée, car l’infâme Larsan réapparaît… Rouletabille parviendra-t-il à le neutraliser ? |
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Quelques mots sur |
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Après avoir adapté « Le Mystère de la chambre jaune », Bruno Podalydès porte à l’écran « Le parfum de la dame en noir » qui constitue le second volet de cette aventure de Rouletabille. Le film s’impose, dès les premières minutes, comme un produit protéiforme où s’emmêlent comédie loufoque (Image 6) et macabre, drame et suspense, le tout sur une esthétique de bande dessinée (Image 2) et de théâtre suranné, de marionnettes et de grand guignol (Image 1). Il en va des thèmes comme de la tonalité ou de l’esthétique, la raison s’embrouille avec l’inconscient, l’illusion aux visions, et Œdipe au professeur Tournesol (image 4). Et c’est peut-être dans ce méli-mélo qu’il convient de chercher les faiblesses du film. Bruno Podalydès n’a-t-il pas trop voulu en faire ? Son film ne se perd-il pas dans le labyrinthe qu’il a lui-même construit ? A vouloir englober toutes les tonalités, ne se dépouille-t-il pas de son propos ? Mettait-il en scène une comédie policière (Image _) ou une relecture d’Œdipe ? Mathilde Stangerson est-elle une malheureuse victime ou une sacrée friponne, se tenant immobile sur les remparts du château Hercule (images 3-7) ? Quant à Rouletabille, est-il ce brillant raisonneur qui durant une demi-heure de film dévoile les dessous du drame, et dont le destin aurait été scellé par le vol d’une orange ou un personnage trouble qui ne rêve que de tuer son père pour « avoir » sa mère (Image 5) ? « Le parfum de la dame en noir » aurait été d’une autre senteur si le film s’était attaché à répondre à ces questions. Mais il eut fallu qu’il se défasse de son aspect polymorphe…mais c’est, peut-être, là que réside le secret d’un certain cinéma made in France : ne jamais faire simple lorsque l’on peut faire compliqué ! |
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