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Philippe Ogouz : Joseph Rouletabille || Raymond Loyer : Darzac || Philippe March : Sainclair (as Aimé de March) || Tanya Lopert : Edith || Emilio Carrer : Stangerson || René Lefèvre : Vieux Bob || Marc Dudicourt : Arthur Rance || Michel Barcet : Le premier journaliste || Abel Corty : Le second journaliste || Michel Dacquin : Le docteur || Michel Duplaix : Le premier douanier || Jacques Galland : Le directeur de la P.J. || Pierre Gatineau : Delcourt || Arlette Gilbert : Mère Bernier || Clément Harari : Brignolles |
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Le Parfum de la dame en noir |
Retour à Joseph Rouletabille |
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Le Parfum de la dame en noir |
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A l'enterrement de Larsen, qui serait mort dans un naufrage, Rouletabille, journaliste reporter, croise Mathilde, sa veuve, dont le parfum le rend toujours songeur. Il apprend ainsi qu’elle s’apprête à épouser Darzac, un savant… Quelque temps plus tard, un accident se produit dans le laboratoire de Darzac… Et si Larsan n’était pas mort ? En compagnie de Sainclair, le journaliste rejoint le château des Roches-Rouges où séjournent les mariés… Rouletabille parviendra-t-il à neutraliser l’infâme Larsan ? |
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Quelques mots sur |
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Un an plus tôt, Claude Brasseur avait donné vie, sur les écrans ronds de l’ORTF, à Rouletabille. Et les spécialistes du personnage n’ont toujours pas émergé de l’océan de perplexité où les a plongés l’étrange chapeau dont le journaliste-détective était coiffé. Philippe Ogouz reprend le personnage sous la direction d’Yves Boisset, connu comme l’assistant de René Clément pour « Paris brûle-t-il ? ». La presse télévision de l’époque (1) affirmait d’une part que ce « Parfum de la dame en noir » était des plus fidèles au roman de Gaston Leroux et d’autre part que Philippe Ogouz correspond physiquement au personnage tel que décrit par l’auteur dans les premières pages du « Mystère de la chambre jaune » : « II avait, comme on dit, une bonne balle . La tête était ronde comme un boulet, et c'est à cause de cela, pensai-je, que ses camarades de la presse lui avaient donné ce surnom qui devait lui rester et qu'il devait illustrer : Rouletabille » Et pour donner plus de poids à cette affirmation elle n’avait pas hésité à faire appel au fils de l’auteur : « Aspect physique, jeunesse, entrain : c'est exactement le personnage » Alternant décors naturels, scènes tournées pour beaucoup aux pieds des murailles du fort de la Latte et des scènes au parfum cartonneux des studios, ce film, première partie de la série Rouletabille, fut proposé aux regardeurs en 10 segments de 13 minutes chacun. Cette pratique, habituelle en ces temps-là, induisait une difficulté : chaque épisode devait se refermer sur un événement à même de piquer la curiosité du susdit regardeur, afin que celui-ci soit au rendez-vous le lendemain. Yves Boisset s’acquitte avec maestria de cette contrainte. Par la suite, Philippe Ogouz qui coproduisait la série, a enregistré un 45 tours sur lequel une chanson est dédiée au personnage de Rouletabille. BO : https://www.youtube.com/watch?v=8fJz6X7n6jc Intervention de Philippe Ogouz au Salon des Séries en 2012 : https://www.youtube.com/watch?v=tDpTC76Pf2Q Le film : https://www.youtube.com/watch?v=fxjOiNs97t4 1- http://php88.free.fr/bdff/film/0041/54.jpg |
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