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Serge Reggiani : Joseph Rouletabille || Hélène Perdrière : Mathilde Stangerson || Marcel Herrand : Le criminel Bellmayer alias Larsan || Lucien Nat : Robert Darzac || Loleh Bellon : La bonne || Louis Bugette : Un infirmier de l'hôpital || Yvette Etiévant : Une fille à la soirée chez Rouletabille || Jean Mercure : Le juge d'instruction || Gaston Modot : Mathieu || Catherine Monot : || Michel Piccoli : Lebel || Pierre Latour : Le brigadier || Fernand René : Le clochard || Mona Dol : Mme Baptiste || Frédéric O'Brady : |
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Le Parfum de la dame en noir -1949 |
Retour à Joseph Rouletabille |
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Le Parfum de la dame en noir -1949 |
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Un an après l'affaire de la chambre jaune, Mathilde Stangerson, dont le père, le professeur Stangerson est décédé, a épousé l'ancien assistant de celui-ci, Robert Darzac. Mais Mathilde ne se sent pas en sécurité dans l’immense demeure que lui a léguée son père. Elle vient de recevoir un flacon de parfum pour leur anniversaire de mariage... un cadeau signé Larsan, son infâme ex-mari, qui d’évidence n’est pas mort comme chacun le croit. Mathilde fait alors appel au journaliste Rouletabille. Malheureusement, Robert Darzac se montre quelque peu jaloux de ce sémillant reporter et il le chasse… Pour autant, Rouletabille ne renonce pas et il répond à un rendez-vous clandestin que lui aurait fixé Mathilde. Bien mal lui en a pris : Darzac est assassiné ; Rouletabille accusé de ce meurtre est aussitôt arrêté. Mathilde, quant à elle est conduite dans une clinique psychiatrique que dirige en sous-main un Larsan impotent. |
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Quelques mots sur |
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En 1907, paraissait sous forme de feuilleton « Le Mystère de la chambre jaune », un an plus tard Gaston Leroux offrait aux lecteurs de L'Illustration « Le Parfum de la dame en noir » où il révèle le mystère des origines du vaillant Rouletabille ainsi que les secrets les plus intimes de l’énigmatique fille du professeur Stangerson. Un an après l’adaptation du « Mystère de la chambre jaune » par H.Aisner, le réalisateur L.Daquin propose celle du « Parfum de la dame en noir ». Serge Reggiani, entouré pour l’essentiel des mêmes acteurs que dans le précédent opus, endosse de nouveau le costume du jeune journaliste-détective. Le résultat, si le spectateur fait fi des incessants et ridicules hurlements stridents de Mathilde Stangerson et de quelque domestique, lorgne vers un rocambolesque teinté de fantastique et d’humour. Par contre, il se tient à distance respectable du roman de Gaston Leroux. Ainsi, le spectateur, instruit de cette dame noire et de son parfum, sera médusé en constatant que Mathilde n’est plus la maman de Rouletabille, mais d’évidence une femme éprise de ce charmant garçon et réciproquement. Mais qu’importe ? Le susdit spectateur se régalera du jeu d’un virevoltant Reggiani, de l’inquiétant Marcel Herrand et des premiers pas d’un Michel Piccoli ou d’un Jean Carmet. Au final, il ne regrettera peut-être qu’un dénouement sabré. |
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