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Madeleine Barbulée : La femme de chambre || Léonce Corne : Marquet || Janine Darcey : Sylvie || Arthur Devère : Père Jacques || Marcel Herrand : Larsan / Ballmeyer || Robert Le Fort : Le secrétaire || Fabien Loris : Julien || Germaine Michel : La cuisinière || Gaston Modot : Arthur || Lucien Nat : Robert Darzac || Hélène Perdrière : Mathilde Stangerson || Serge Reggiani : Joseph Rouletabille || Pierre Renoir : Professeur Stangerson |
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Le Mystère de la chambre jaune -1948 |
Retour à Joseph Rouletabille |
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Le Mystère de la chambre jaune -1948 |
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Mathilde a été blessée par balle dans la chambre jaune contiguë au laboratoire de son père, le professeur Stangerson. Les recherches du professeur sont très importantes, il travaille avec sa fille Mathilde et son gendre Darzac. Aussi le ministère décide-t-il de dépêcher sur place son meilleur enquêteur : Larsan Parallelement, le journaliste Rouletabille se rend au château et tente lui aussi d’élucider le mystère de la chambre jaune. |
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Quelques mots sur |
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Ce mystère constitue la quatrième adaptation du roman éponyme de Gaston Leroux, avec dans le rôle du primesautier journaliste Serge Reggiani. Malgré, ou peut-être grâce à l’absence de grandes inventions visuelles, ce film se révèle être un whodunit honnête, basé sur un « mystère en chambre close », d’où la légèreté n’est pas absente Et comme toute entreprise de ce genre, les mystères qui s’accumulent tout au long du récit n’ont pour fonction que d’amener le spectateur à résoudre par lui-même l’énigme, c'est-à-dire à découvrir l’identité et les mobiles de l’assassin. Cette démarche narrative est ici foncièrement modernisée dans la mesure où nous échappons à la scène d’exposition finale, comme si est le cas avec « Le mystère de la chambre jaune » de 1930, ainsi qu’au voyage en Amérique, certes elliptique, d’une Rouletabille qui tombe à pic. En choisissant de faire avouer à Mathilde Stangerson les liens qui l’unissent à l’assassin, le cinéaste et les scénaristes confèrent à l’histoire une touche de véracité qui en facilite la compréhension. Quelques allusions à l’actualité de l’époque permettent d’ancrer le drame dans une contemporanéité agréable ; quant au dénouement il ne manque pas de piquant immoral. 1- De l'anglais Who done it? c’est-à-dire « qui l’a fait ? », aussi appelé roman d'énigme Ce genre était florissant dans les 20,30 et 40. Citons parmi les auteurs les plus significatifs du genre : Agatha Christie, Dorothy L. Sayers, Margery Allingham, Gladys Mitchell, Josephine Tey, G. K. Chesterton, Michael Innes, Nicholas Blake, Christianna Brand et Edmund Crispin, S. S. Van Dine, John Dickson Carr, Ellery Queen. |
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