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Tom Hardy : Max Rockatansky ||| Charlize Theron : l'impératrice Furiosa ||| Nicholas Hoult : Nux ||| Hugh Keays-Byrne : le colonel Joe Moore dit « Immortan Joe » ||| Rosie Huntington-Whiteley : Splendid Angharad ||| Riley Keough : Capable ||| Zoë Kravitz : Toast the Knowing ||| Courtney Eaton : Cheedo the Fragile ||| Abbey Lee Kershaw : The Dag ||| Nathan Jones : Rictus Erectus ||| Josh Helman : Slit ||| Megan Gale : Valkyrie ||| Angus Sampson : Organic Mechanic ||| Jennifer Hagan : Miss Giddy |
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Mad Max: Fury Road |
Retour à Mad Max |
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Mad Max: Fury Road |
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Ancien policier de la route, Max Rockatansky (Tom Hardy) erre désormais seul au volant de son bolide (une Ford Falcon XB 351) dans un monde dévasté où les clans de cannibales, les sectes et les gangs de motards s'affrontent dans des déserts sans fins pour l'essence et l'eau. L'un de ces clans est aux ordres d'« Immortan Joe » (Hugh Keays-Byrne), un ancien militaire devenu leader tyrannique1. L'une de ses plus fidèles partisanes, l'impératrice Furiosa (Charlize Theron), le trahit et s'enfuit avec un bien d'une importance capitale pour le chef de guerre : ses « épouses », un groupe de jeunes femmes lui servant d'esclaves et de « ventres ». Immortan Joe se lance à la poursuite de Furiosa avec toute son armée motorisée à travers le désert. Max est embarqué malgré lui dans cette traque délirante, ayant été capturé et enchaîné à l'avant du véhicule de Nux (Nicholas Hoult), l'un des soldats d'Immortan Joe. Max n'a pas le choix s'il veut survivre à cet enfer : il devra s'associer avec Furiosa pour échapper à Joe et son armada de fous furieux. Wikipédia |
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Quelques mots sur |
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Le résumé de ce métrage fourni par l’encyclopédie collaborative et libre, Wikipédia, fait la part belle à ce qui dans ce film n’existe pas réellement ou est réduit à l’état embryonnaire, à savoir le scénario. Car en fait quatre mots guident ce « Mad Max: Fury Road » : fuite, poursuite, droite et retour (Image 2). Et ces quatre mots sont parés de leurs plus beaux habits de fête, habits post-néo-punk-after apocalypse, probablement thermonucléaire. Ainsi, le spectateur aux lunettes 3D découvre le sosie costumé de Dark Vador (Image 1), l’homme aux pieds d’éléphant (Image 7), une armée de zombie et leur globulard (Image 3), mais aussi Furiosa (Image 6), impératrice fuyarde au bras mécanique, style Terminator décharné, ainsi que cinq beautés aux tenues de vestales dévêtues et aux nuances de chevelure diverses (Image 5). Quant à Max, il poursuit sa route de solitaire au physique chaque jour un peu plus souillé. A tel point que durant un long moment il est réduit à la simple fonction de sac de sang avant de se métamorphoser en proue de voiture surpuissante (Image 4). Mais l’essentiel ne réside pas dans la débauche costumière ou la pauvre richesse des décors. « Les modifications de l’être ne consistent pas seulement en ce qu’il y a passage d’une quantité à une autre quantité, mais aussi en ce qu’il y a passage de la qualité à la quantité et vice versa. Chacun des passages de cette dernière sorte constituant une rupture de la continuité et conférant au phénomène un aspect nouveau, qualitativement différent du précédent… C’est ainsi que l’eau que l’on refroidit se solidifie, non point progressivement… mais d’un coup; refroidie jusqu’au point de congélation, elle demeure liquide si on la maintient en repos, et il suffit alors de la moindre impulsion pour qu’elle se solidifie instantanément… » (1) Dans l’univers du blockbuster, « Mad Max: Fury Road » prouve qu’il « se produit d’identiques passages du quantitatif au qualitatif, ou, autrement dit, les différences de qualité se fondent, là aussi, sur des différences quantitatives. » (1) Fuite, poursuite, droite et retour, s’amalgament et le scénario resserré de ce fait à minima laisse le champ libre à l’Idée même de blockbuster qui se matérialise, sous les yeux ébahis du spectateur, grâce à l’accumulation quantitative d’explosions, de cris, de souffrances, de mitraillage… de la surabondance d’effets spéciaux à couper le souffle (Image 8). |
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