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Mel Gibson : « Mad » Max Rockatansky || Bruce Spence : le pilote de l'autogire (Gyro Captain) || Mike Preston : Pappagallo || Max Phipps : Toadie || Vernon Wells : Wez || Kjell Nilsson : le seigneur Humungus || Emil Minty : l'enfant sauvage || Virginia Hey : la femme guerrière || William Zappa : Zetta || Arkie Whiteley : la copine du pilote || Steve J. Spears : le mécanicien || Syd Heylen : Curmudgeon || Moira Claux : Big Rebecca || David Downer : Nathan || David Slingsby : l'homme tranquille || Harold Baigent : le narrateur |
1109 lectures |
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Mad Max 2, le défi |
Retour à Mad Max |
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Mad Max 2, le défi |
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Le monde à sombrer dans la barbare post punk et Max sillonne les routes en marge de ses semblables. A la recherche de carburant, il apprend de la bouche d’un fou volant, qu’il peut en trouver dans une raffinerie que gère une trentaine d’hommes et de femmes. Max rejoint le lieu dit, mais c’est pour découvrir que celui-ci est assiégé par des motards patibulaires aux mœurs de sauvages. En échange de quelques litres, Max propose son aide aux assiégés... |
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Quelques mots sur |
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Après une introduction, qui mêle des images de guerre et d’émeutes avec des scènes fugaces de l’opus précédent, et dont la fonction est d’établir un lien avec le premier volet de la saga, nous plongeons dans un univers postapocalyptique où toute trace de civilisation semble avoir disparu. Très vite nous comprenons que l’esthétique de la ligne droite a cédé la place à celle du chaos et du prépunk à tendance viking des plaines poussiéreuses. Pour autant, ce Mad Max 2, visuellement plus violent que l’inaugural, en quittant la rectitude des routes goudronnées, ne se départit pas des codes classiques du western. Comme surgissant du néant des plaines arides de l’ouest hostile, un cavalier solitaire, desperado de l’errance, rejoint le camp assiégé de colons de blanc vêtus. Des hordes de sauvages hostiles, dont le plus féroce se promène cul nu, lancent a intervalles réguliers des attaques contre ce retranchement à la géométrie circulaire. Et lorsque viendra l’heure du départ, après une tentative aussi individualiste qu’infructueuse, Max, en bon pistolero du macadam, prendra la tête d’une opération de fuite dont le temps filmique s’étirera durant une vingtaine de minutes, soit un quart du film. A croire que la seule justification de cette débauche de vrombissements, qui ponctue ce « Mad Max », était entièrement contenue dans ce dernier quart, débarrassé de toute trace de scénario, où seuls comptent les tonneaux incessants de bolides customisés. |
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