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Tom Hanks : Chesley « Sully » Sullenberger ||| Laura Linney : Lorrie Sullenberger ||| Aaron Eckhart : Jeff Skiles ||| Anna Gunn : Dr. Elizabeth Davis ||| Holt McCallany : Mike Cleary ||| Molly Hagan : Doreen Welsh ||| Ann Cusack : Diane Higgins ||| Jane Gabbert : Sheila Dail ||| Mike O'Malley : Charles Porter ||| Jamey Sheridan : Ben Edwards ||| Sam Huntington : Jeff Kolodjay ||| Christopher Curry : Rob Kolodjay ||| Chris Bauer : Larry Rooney ||| Patch Darragh : Patrick Harten ||| Michael Rapaport : Pete le barman ||| Billy Smith : Dan Britt ||| Autumn Reeser : Tess Soza ||| Capitaine Vincent Lombardi : lui-même ||| Katie Couric : elle-même ||| Delphi Harrington : Lucille Palmer ||| Valerie Mahaffey : Diane Higgins ||| Max Adler : Jimmy Stefanik ||| Jerry Ferrara : Michael Delaney ||| Jeff Kober : L. T. Cook ||| Molly Bernard : Alison ||| Tracee Chimo : Evelyn May ||| Chesley Sullenberger : lui-même (caméo) |
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Sully |
Retour à Clint Eastwood |
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Sully |
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Le jeudi 15 janvier 2009, l'Airbus A320 du vol 1549 décolle à 15 h 26 heure locale (20:26 UTC) de l'aéroport international de LaGuardia dans le Queens, à destination de Charlotte/Douglas, en Caroline du Nord. Il a à son bord 150 passagers et 5 membres d'équipage. Deux minutes après le décollage, alors que l'avion se trouve à 2 800 pieds (environ 850 mètres) au-dessus du Bronx, une nuée bernaches du Canada le percute. De ce fait, l’avion perd ses deux réacteurs… A 15 h 31 le commandant Chesley Sullenberger et son copilote Jeffrey Skyles, réussissent à poser l’appareil sur les eaux du fleuve Hudson, face à Manhattan. Les secours se mobilisent aussitôt et l'ensemble des 150 passagers et 5 membres d'équipage sont évacués en 24 minutes. L’accident n’aura fait aucune victime. |
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Quelques mots sur |
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Le conflit avec le « système » constitue l’un des éléments inhérents du héros selon Clint Eastwood « Chez Eastwood, ce sont les autorités en place qui compromettent le plus gravement les valeurs qu'elles sont censées incarner. La remise en question des institutions est une constante chez lui, qu'il évoque la police ou l'église, l'armée ou le gouvernement. « J’ai toujours haï la corruption du système », disait-il déjà au temps de L'Homme des hautes plaines. L'individualisme d'Eastwood, volontiers frondeur, a parfois des accents « libertaires », au sens américain du terme. Loin de prôner l'anarchisme, il met l'accent sur la responsabilité de l'individu ; il entend réduire l'emprise multiforme du gouvernement sur le citoyen ; il éprouve une forte aversion pour les grands corps de l'Etat et pour le « complexe militaro-industriel ». » Clint Eastwood Entretiens avec Michael Henry Wilson Ce n’est pas tant aux événements du 15 janvier 2009 (1) auxquels s’intéresse ce film, mais sur ceux qui les ont prolongés. Eastwood dresse le portrait d’un homme harcelé par la banque, aspiré par les médias et mis en examen par la commission d’enquête du Conseil national de la sécurité des transports (2). A coups de paramètres, d’analyses des données et de simulations, les membres du NTSB s’emploient à démontrer que la décision de Sully (3) d’amerrir sur l'Hudson a mis en péril la vie des passagers du vol dont il avait la responsabilité (4). Soumis à la pression ininterrompue des conclusions des experts que brandissent les membres de cette commission, Sully est rongé par le doute. A-t-il fait le bon choix ? N’existait-il pas d’autres alternatives ? Et Sully revit quasi en boucle l’enchainement des événements qui l’a conduit à poser son avion sur les eaux glacées du fleuve. Recourant à de faux flashes-back, Eastwood filme les souvenances de Sully : les oiseaux, les moteurs qui flambent, la décision de faire demi-tour, le message à la tour de contrôle, l’impossibilité de rejoindre une piste d’aéroport… son obsession : que l’on compte les rescapés… jusqu’à la délivrance : 155. Et les cauchemars de l’avion qui percute des buildings altéreraient-ils ses souvenirs ? La commission aurait-elle raison ? Toutes les simulations l’établissent formellement : l’avion était en mesure de regagner l'aéroport international de LaGuardia et de se poser sans encombre sur la piste qui lui était réservée ! Sully et le copilote Jeffrey Skyles sont seuls contre tous, cernés par les paramètres, les experts, les équations… par les simulations mathématiques qui ressuscitent un passé dont elles connaissent le devenir, un passé d’où par conséquent le choix est absent, l’hésitation est exclue. Mais à simuler le passé, il convient de faire dans son présent. Et Sully obtient 30 secondes de celui-ci, 30 secondes d’hésitation, et la simulation débouche sur une catastrophe. Seules contre tout, mais dans le vrai. Sully et Jeffrey Skyles peuvent écouter l’enregistrement de bord : leurs souvenirs ne les ont pas trahis… les flashes-back étaient de véritables analepses… 1- https://fr.wikipedia.org/wiki/Vol_1549_US_Airways 2- https://fr.wikipedia.org/wiki/Conseil_national_de_la_s%C3%A9curit%C3%A9_des_transports 3- https://fr.wikipedia.org/wiki/Vol_1549_US_Airways 4- Peut-être aussi d’avoir perdu un avion… mais ceci n’est pas évoqué dans le film. |
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