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American Sniper



American Sniper - American Sniper

2015
Clint Eastwood

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American Sniper
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American Sniper
Synopsis

Après les attentats contre des ambassades américaines en Afrique, le 7 août 1998, Chris Kyle, un Texan champion de rodéo, décide de s'engager dans les Forces armées des États-Unis. Il suit alors l'entrainement des SEALs où il devient un sniper de l'unité. Il rencontre Taya Renae, qui devient sa femme.
Envoyé en Irak, sa précision de tir lui permet d’assurer une couverture efficace de troupes US engagées dans la guerre. Les récits de ses exploits se multiplient, il décroche le surnom de « La Légende ».
Il participe à quatre missions en Irak, mais de retour définitivement aux USA, il est abattu par Eddie Ray Routh, un ancien Marine de 25 ans souffrant de trouble de stress post-traumatique au cours d’une partie de chasse

Quelques mots sur
American Sniper





Le sujet (1) de ce film n’a pas manqué de soulever une violente controverse. Pendant que Sarah Palin louait ce métrage (2), car il vanterait l’esprit patriotique, Michael Moore s’indignait que le réalisateur y brossât un portrait élogieux d’un sniper (3).
Et un camp dit à l’autre : « Fuck You Michael Moore ».

Le fait qu’un mensonge d’Etat ait servi de prétexte au déclenchement de la seconde guerre d’Irak n’est à aucun moment évoqué dans le déroulé d’American Sniper.
Ce manque relèverait de la volonté politique du réalisateur si les motifs de cette guerre constituaient l’objet du film. Or l’objet du film est la guerre en soi, le comportement des hommes qu’elle engloutit, le destin qu’elle leur dessine (4), la souffrance qu’elle inflige aux entourages et peut-être l’impossible sortie de guerre.
Clint Eastwood expose la réalité de cette guerre, où dans chaque maison se dissimule l’ennemie, où chacun est potentiellement un adversaire (5), où finalement le pays entier n’est qu’adversaires. Chaque instant du métrage souligne l’isolement des troupes qui, n’ayant aucun soutien parmi la population, sont réduites à l’état d’armée d’occupation, une armée encerclée, assiégée, qui ne peut que perdre ce conflit dont les mobiles se réduisent aux moyens.
Au-delà de cette froide description de « l’état des lieux », Clint Eastwood, au travers l’alternance de scènes se déroulant en Irak et aux USA, s’intéresse aux conséquences de ce conflit sur les combattants et leurs familles (6). Là encore, le réalisateur ne présente que les faits, dans leur banalité navrante : Chris Kyle ne serait pas devenu « la légende » s’il était resté au Texas et il n’aurait pas été tué par Eddie Ray Routh.
Chris Kyle, héros ou tueur ?
Clint Eastwood fournit, peut-être, la réponse dans les mots qu’il prête à sa femme lorsqu’elle le supplie de ne pas repartir en Irak :
« Je veux juste que tu redeviennes humain »
Et si sous les apparences, ce métrage dissimulait un discours humaniste ?




1- Il s'agit de l'adaptation de l'autobiographie homonyme du tireur d'élite américain et ancien membre des SEALs Chris Kyle.

2- “Hollywood leftists: while caressing shiny plastic trophies you exchange among one another while spitting on the graves of freedom fighters who allow you to do what you do, just realize the rest of America knows you’re not fit to shine Chris Kyle’s combat boots.”

3- « Mon oncle a été tué par un sniper pendant la Seconde Guerre mondiale. On nous a appris que les snipers étaient des lâches. Les snipers ne sont pas des héros »

4- Le Sniper d’en face était, avant que ne débute la guerre, un champion olympique de tir.

4- La scène où un enfant se saisit d’un lance-roquette qu’il renonce à utiliser parce trop lourd, l’illustre parfaitement.

5- « Ce film correspond à ce que les familles m’ont dit, à ce que j’entends lorsque je vais voir des mères de famille qui ont perdu leur fils ou vu leur mari revenir du front. » Michèle Obama.

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