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John Lloyd Young : Frankie Valli ||| Erich Bergen : Bob Gaudio ||| Vincent Piazza : Tommy DeVito ||| Michael Lomenda : Nick Massi ||| Christopher Walken : Angelo « Gyp » DeCarlo ||| Kathrine Narducci : Mary Delgado ||| Freya Tingley : Francine Valli ||| Steve Schirripa : Vito ||| James Madio : Stosh ||| Mike Doyle : Bob Crewe ||| Jeremy Luke : Donnie ||| Erica Piccininni : Lorraine ||| Joey Russo : Joe Pesci ||| Ian Scott Rudolph : Directeur d'Allentown Lounge ||| Michael Patrick McGill : Officier Mike ||| Johnny Cannizzaro : Nick DeVito |
601 lectures |
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Jersey Boys |
![]() Retour à Clint Eastwood |
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Jersey Boys |
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Années 60 : New Jersey. Tommy DeVito, Bob Gaudio, Nick Massi et Frankie Vall avaient la vocation pour la délinquance. Mais la voix d’ange italo-américain de Frankie en décida autrement et ces quatre garçons devinrent les « Four seasons » groupe mythique de pop rock américain. |
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Quelques mots sur |
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La caméra du Clint Eastwood embarque le spectateur pour une excursion dans les années 60, celle qui vit briller dans le ciel les étoiles filantes de la pop américaine dont quelques tubes illuminèrent l’hexagone, souvent au travers de malhonnêtes reprises (1). Bien plus qu’un film musical, une biographie filmée des quatre garçons qui constituèrent les « Four Seasons » (2), canal originel, le réalisateur entraine le spectateur au cœur du rêve américain, de celui d’avant la guerre du Vietnam. Et à travers lui, il brosse un portrait aigre de l’industrie musicale, de cette machine qui propulse au-devant de la scène de « faibles » créatures. Si le groupe des « Four Seasons » connut la gloire et la richesse, rien n’avait préparé ces garçons, d’extraction modeste, à faire la part des choses, à surmonter leur ego, leur jalousie, leur individualisme… à concilier leur statut de vedette avec leur vie privée, trop tôt ébauchée. Pour autant, Clint Eastwood se refuse à tout réquisitoire accusateur, il opte au contraire pour une absolue légèreté, à l’image des succès du groupe, légèreté que souligne avec maestria les apartés face caméra des personnages. Ce choix assumé d’un bout à l’autre du film interdit au réalisateur d’explorer les drames de chacun des « Four Seasons » au-delà du superficiel. Ainsi la « galère » que vit Frankie Valli lorsqu’il décide de rembourser, avec l’aval d’un parrain de la mafia, les dettes colossales contractées par son partenaire, est rapidement évacuée, tout comme sa peine à la mort de sa fille n’occupe pas plus de quelques instants du métrage. Et c’est probablement dans cette impossibilité de rendre palpable la souffrance que réside l’une des faiblesses du film. 1- https://backtooriginal.wordpress.com/2011/01/28/reprises-claude-francois/ 2- https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Four_Seasons |
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