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Clint Eastwood : Gus Lobel ||| Amy Adams : Mickey Lobel ||| Justin Timberlake : Johnny Flanagan ||| Matthew Lillard : Philip Snyder ||| John Goodman : Pete Klein ||| Robert Patrick : Vince Freeman ||| Scott Eastwood : Billy Clark ||| Joe Massingill : Bo Gentry ||| Chelcie Ross : Smitty ||| Bob Gunton : Watson ||| Jay Galloway : Rigo Sanchez ||| Rus Blackwell : Rick ||| Louis Fox : Lloyd |
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Une nouvelle chance |
Retour à Clint Eastwood |
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Une nouvelle chance |
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Gus est un agent recruteur vieillissant de joueurs de baseball. Non seulement il est réfractaire aux technologies de l’informatique, instrument incontournable des nouvelles méthodes, mais il souffre de trouble de la prostate et de dégénérescence maculaire. Mikey, sa fille, jeune avocate avec qui ses relations sont pour le moins conflictuelles, décide de l’accompagner lors de sa tournée de recrutement, tournée que suit aussi Johnny, un jeune recruteur que le charme de Mikey ne laisse pas indifférent |
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Quelques mots sur |
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Trois ans après « Gran Torino », Clint Eastwood revient à l’écran sous la direction de Robert Lorenz (1), pour un film qui emprunte à « Gran Torino », à « Space Cowboys et dans une moindre mesure, celle du thème de la filiation, au très sombre « Million Dollar Baby ». Acariâtre et solitaire, en deux mots mal embouché, Gus s’humanise et retrouve le chemin de sa fille tel un Walt Kowalski qui parcourt celui qui le sépare de ses voisins. Dépositaire de l’expérience de l’âge et d’une connaissance intuitive, Gus en remontre aux jeunes imbus de statistiques à l’image de Frank Corvin, Hawk Hawkins, Jerry O'Neill et Tank Sullivan ridiculisant leurs quatre jeunes doublures qui doutaient de leurs capacités. Les professionnels de la critique autorisée n’ont pas manqué, pour la plupart, d’éreinter ce film, allant jusqu’à affirmer de leurs doigts agiles au clavier : Que le réalisateur n’était autre qu’un « maladroit qui s'abrite sous un treillis de grosses ficelles hollywoodiennes et une distribution intelligente ». Qu’« Une nouvelle chance est un quasi-navet ». Que « Clint Eastwood recycle ses ficelles de jeu tandis que le scénario aligne les poncifs ». Si cette « Nouvelle chance » souffre de quelques facilités scénaristiques (2) et de quelques images convenues (3), rien ne justifie une telle avalanche d’anathèmes. En le visionnant sans a priori sur ce que doit être le cinéma, ce métrage se révèle parfaitement interprété et filmé, en deux mots : fort agréable. Spectateur pessimiste ne te laisse pas abuser par ces cassandres qui voient l’« annus horribilis » à chacune de leur déception, si ce film n’annihilera pas ta déprime, elle reculera de quelques pas, et ce peu est mieux que rien. 1- https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Lorenz 2- En particulier lors du dénouement 3- Comme la scène du bain de minuit |
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