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| John "Doc" Bradley:Ryan Phillippe - Ira Hayes:Adam Beach - le Capitaine Severance:Neal McDonough - Ralph Ignatowski:Jamie Bell - Hank Hansen:Paul Walker - le Sergent Mike Strank:Barry Pepper - le Sénateur:Michael Ahl - un soldat:Brandon DeShazer - le lieutenant Harold Schrier:Jason Gray-Stanford - le sergent "Boots" Thomas:Brian Kimmet - le Lieutenant Pennel:Tom Verica - un soldat américain:Rúrik Karl Björnsson - Rene Gagnon:Jesse Bradford - un soldat américain:Paul Calderon - un soldat américain:Joey Allen - un soldat américain:Bryan Cohen - un soldat américain:Sverrir Björgvinsson - un reporter:Mark Colson - Ed Block:Christopher Curry - Franklin Sousley:Joseph Cross - James, jeune:Oliver Davis - Buddy:Martin Delaney - Harlon Block:Benjamin Walker - Mrs. Gagnon:Beth Grant - :Joe Michael Burke - un officier américain:Hank Fields - Louis Lowery:David Hornsby - Harry S. Truman:David Patrick Kelly - le Colonel Chandler Johnson:Robert Patrick - Randolph Scott:Steven Koller - Pauline Harnois:Melanie Lynskey - Lindberg:Alessandro Mastrobuono - :Kevin Chapman - le riche patron de l'Illinois:Patrick Dollaghan - un barman:William Charlton - Betty:Kelley Daugherty - Mr. Morris:Sean Moran - le Général Tadamichi Kuribayashi:Ken Watanabe - Bill Genaust:Kirk B.R. Woller - |
561 lectures |
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Mémoires de nos pères |
 Retour à Clint Eastwood |
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Mémoires de nos pères |
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| Cinq Marines et un infirmier de la Navy hissent ensemble le drapeau américain au sommet du Mont Suribachi… La photo de ces hommes captive le peuple américain… Ces hommes se transforment en vendeur de Bons pour le financement de la guerre… |
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Quelques mots sur |
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| Le 19 février à l’aube, trente mille Marines débarquent les plages d'Iwo Jima où les attendent vingt-deux mille soldats de l’armée impériale, terrés au cœur de l’île. Le but des défenseurs est d'infliger de sévères pertes aux « boys » afin qu’il renoncent à envahir les îles principales de l’archipel. Aussi attendent-ils qu’ils aient pris pied sur la plage avant de déclencher les hostilités. Le 23 février un drapeau des Etats Unis est érigé sur le mont Suribachi… Il sera remplacé quelque temps plus tard et c’est cet instant que Joe Rosenthal immortalisera. (1) C’est cet épisode particulièrement sanglant que Clint Eastwood met en images avec ce film. Mais il ne s’agit pas d’une nouvelle et banale mise en images d’un quelconque fait d’arme, comme Hollywood en a tant produit. Pour preuve, Clint Eastwood remettra en images cette bataille en changeant de « camp » avec « Letters from Iwo Jima », c’est à dire en changeant d’images. A la mort d’un des combattants d'Iwo Jima, qui n’a jamais évoqué de son vivant ce moment de sa vie, son fils tente de comprendre le pourquoi de ce silence. Et nous voilà dans un flashbalck qui en contient d’autres. Trois, des soldats qui ont hissé le second drapeau, se souviennent de leurs camarades et du débarquement. Les scènes d’exhibition dans des stades, sous les hourras d’une foule en liesse, s’intercalent avec naturel aux scènes de bataille (2), à la folie meurtrière, aux cris « d’infirmier ». Et nous suivons les gestes inutiles, au cœur de cet enfer, de l’infirmier qui tente de sauver un homme mortellement touché alors qu’autour de lui s’amoncellent les cadavres. Et nous suivons les gestes gauches de trois rescapés, devenus des collecteurs de fonds, des jouets aux mains de politiciens… Le cynisme et la sauvagerie sont partout. Sur les champs de bataille où les soldats ne sont que de la chair à canon. Au pays, où ces mêmes soldats ne sont que des instruments de la finance. Et chacun modèle sa réaction en fonction de ses espoirs, de ses illusions. Il y a celui qui accepte de se prêter au jeu, celui qui doute de son utilité et celui qui refuse ces simagrées. Mais pour autant tous s’acquittent de leur nouvelle tâche par respect de tous ceux qui sont morts ou vont mourir. Et ce n’est qu’une fois ce « job » accomplit qu’Ira Hayes rejoint ses camarades (3), bien content de « déserter » le terrain de la propagande, dont il ne comprend pas le sens (4). 1- La bataille d'Iwo Jima dura jusqu’au 26 mars 1945, date à laquelle les derniers combattants nippons tombaient sous les balles des marines 2- Clint Eastwood avait équipé les figurants de caméras miniatures à leur insu, afin d’obtenir des scènes de bataille au plus proche. 3- Le fait que Clint Eastwood fasse quasiment de l’amérindien, Ira Hayes, le personnage principal, n’est certainement pas neutre et renvoie probablement à sa conception du pays, melting-pot de peuples d’origines et d’histoires diverses qui se rassemblent autour d’un projet. Dans « Bronco Billy » ils se rassemblent littéralement sous la bannière étoilée. 4- Dans ce film deux photographies sont « évoqués », celle de Joe Rosenthal (bien sûr) et celle de d’Eddie Adams où l’on voit un officier Sud-Vietnamien abattre à bout portant un Viêt-Cong d’une balle dans la tempe. Deux clichés qui marquent un tournant dans un conflit, à la différence que l’un et « réel » alors que l’autre ne l’est plus vraiment. |
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